C’est un point central de la réforme de l’assurance-chômage. En fonction de leur politique concernant les contrats-courts, les entreprises devront désormais respecter un système de bonus-malus directement ajusté aux cotisations patronales. En résumé, plus une entreprise recourt aux contrats courts plus ses cotisations patronales augmenteront.
Cette promesse électorale d’Emmanuel Macron doit limiter la précarité du marché du travail. Le président de la République avait insisté sur l’impact financier élevé de ce type de contrats pour l’Unédic, l'organisme en charge de l'assurance chômage.
Aussi, une entreprise privilégiant les contrats longs peut prétendre à une réduction à 2 % de ses charges patronales contre 10 % pour celles qui favorisent les contrats précaires. La norme étant aujourd’hui fixée à 4,05 %. Le taux des cotisations sera ajusté chaque année en fonction du « comportement » de l’entreprise.