A l’occasion de la 21ème Journée Nationale de l’Audition (JNA) le 8 mars, les enseignes Alain Afflelou Acousticien, Acuitis et Krys Audition participent à la prévention des troubles auditifs, en proposant des bilans gratuits.
Des actions de sensibilisation à destination du grand public
Pour Alain Afflelou Acousticien, 215 magasins répartis dans toute la France accueillent le public. L’enseigne offre la possibilité de rencontrer un audioprothésiste ou bien de réaliser un audiogramme directement à partir d’une borne dédiée. Ce bilan consiste à évaluer la capacité des patients à entendre les sons graves et aigus et reste réalisable toute l’année dans les magasins de l’enseigne.
De son côté, Acuitis a décidé de sensibiliser plus particulièrement les parisiens en leur offrant des protections auditives. C’est à 11h00, au départ de l’Arc de Triomphe que ce parcours de sensibilisation a débuté. Des Fitcars, voiturettes à pédales, arpentent Paris en offrant aux passants des protections auditives et en leur proposant d’évaluer leur acuité auditive dans les Maisons Acuitis. « En créant, ce genre d’action, notre objectif est de sensibiliser le grand public à se protéger des nuisances sonores et ainsi, préserver son audition. » précise Sandra Berrebi, directrice des métiers chez Acuitis.
Enfin, Krys Audition reçoit les consommateurs dans ses 300 magasins, dont 250 corners et 50 centres dédiés.
De l’importance du dépistage
Rappelons que la presbyacousie est un phénomène naturel et progressif. Elle apparait souvent à partir de 55 ans et concerne plus de 5 millions de personnes en France dont la moitié est âgée de plus de 60 ans. Ce phénomène peut être amplifié par des modes de vie dans des environnements bruyants ou par l’utilisation excessive d’écouteurs.
Aussi, la perte d’audition peut engendrer des acouphènes. Ces derniers sont des bruits qui s’apparentent à des sifflements, grésillements continus ou bourdonnements, qui perturbent la vie de ceux qui en sont porteurs. Ils peuvent également causer un risque de dépression et de dépendance ou de déclin cognitif. Lorsque les patients sont pris en charge et sont appareillés, ce risque devient nul, d’où l’importance du dépistage.