L’adage le dit bien : l’union fait la force. C’est sans doute encore plus vrai historiquement dans l’optique où s’unir, a permis lors de la création des coopératives d’être mieux armé pour faire face à la concurrence et à l’arrivée de nouveaux entrants.
Actuellement on voit apparaître dans le domaine de l'agroalimentaire, le développement des alliances entre coopératives. Rassembler plusieurs coopératives permet d’être encore plus fort sur un même métier, meilleur commercialement en renforçant son pouvoir de négociation et en développant les économies d’échelle.
Dernier exemple en date : Atol qui s’est associé à Vision Group et Cione, deux acteurs de la distribution optique en Europe. La société créée, Retina (Optical Retail International Alliance), est ainsi devenue la première coopérative européenne pesant plus de 3 500 magasins.
Le modèle d’alliance entre coopératives cumule les avantages. En mutualisant les moyens, il est plus compétitif et fait gagner des parts de marché. En favorisant l’union tout en préservant l’indépendance de chacune des enseignes et évite les querelles. Les coopératives qui s’associent partagent ainsi des valeurs et regroupent leur force tout en conservant une liberté de choix dans leur stratégie. Notre profession se prête particulièrement bien à ce modèle. En effet, les opticiens se rassemblent pour la plupart sur des idées communes et sur une vision du métier qu’ils souhaitent défendre.
Face à de nouvelles centrales d'achats d'opticiens qui se veulent mondiales comme Cecop, les alliances de coopératives à la française pourraient se développer.