Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a reçu mardi 15 mai, les représentants des organismes complémentaires pour une réunion de concertation sur le reste à charge zéro.
Au cours de leurs échanges, les présidents du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), de la Fédération Française de l’Assurance (FFA), de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) et de l'Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire (UNOCAM) ont rappelé « leur volonté de garantir aux Français un accès à des soins de qualité au meilleur prix ».
Le CTIP, la FFA, la FNMF et l’UNOCAM ont souligné « l’importance d’appréhender le coût de la réforme dans sa globalité, avec pour objectif une couverture santé au meilleur prix pour les assurés » et ont rappelé « le rôle des réseaux de soins dont la capacité de négociation permet d’agir sur les prix et les restes à charge tout en garantissant des prestations santé de qualité par un dialogue avec les professionnels de santé respectueux de l’économie de chacun ».
Les trois fédérations et l’Unocam se disent ainsi « mobilisées pour accompagner » cette réforme, et souhaitent « que les complémentaires santé disposent du temps nécessaire pour intégrer l’offre reste à charge zéro dans leurs contrats à partir du 1er janvier 2020 ». Elles ont ainsi proposé de mettre en place un comité de suivi de la réforme afin d'estimer ses impacts pour les acteurs de la protection sociale complémentaire comme pour les assurés.