Le premier comité de suivi de la réforme 100% Santé s’est tenu hier, jeudi 14 février, au ministère de la Santé. La réunion avait pour objectif de faire un point d’étape sur la mise en œuvre de la réforme, de partager les projets d’indicateurs qui seront suivis dans le cadre du comité et d’évoquer les premiers jalons mis en place dans le secteur de l’audiologie. Une présentation de la campagne d’information à destination des assurés et des professionnels de santé sur la réforme 100% Santé a également été réalisée.
A cette occasion, l’Unocam, la FNMF (Mutualité Française), la FFA (Fédération française de l’assurance) et le CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance) ont signé un engagement pour une meilleure lisibilité des garanties des assurés en présence d’Agnès Buzyn.
Des exemples communs pour comparer tous les contrats en 2020
La ministre des Solidarités et de la Santé a salué « un engagement attendu de longue date par les associations de consommateurs et de patients (…) ». Et de poursuivre : « en l’espace d’un an, les organismes complémentaires ont travaillé et se sont mis d’accord sur un modèle unique permettant de modéliser l’accès aux contrats ».
La première étape, enclenchée avec cette signature, implique que chaque fédération diffuse et promeuve l’engagement auprès de ses adhérents et de ses membres.
Les organismes complémentaires se sont engagés sur une liste de 15 exemples concrets de remboursement en euros, et non plus en pourcentage, qui sera à diffuser à leurs assurés dès 2019.
Deuxième étape : application de cette nouvelle mouture à compter de 2020, à « l’occasion et concomitamment à la montée en charge de la réforme dite 100% Santé », précise l’Unocam.
« Ainsi, les assurés pourront se renseigner sur leurs garanties en amont de la signature de leur contrat avec des simulateurs en ligne, mais également après avoir souscrit pour connaître leur reste à charge », a précisé Maurice Ronat, président de l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire.
Un caractère non obligatoire
A noter que l’engagement des complémentaires santé sur la lisibilité des contrats n’a pas de caractère obligatoire et aucune pénalité n’est prévue. « J’essaie de fixer des politiques ambitieuses et d’embarquer avec moi toutes les parties prenantes par la concertation. Je n’ai pas une politique coercitive, je pense qu’en responsabilisant les gens (…), on va beaucoup plus loin », a justifié Agnès Buzyn.
Pour mémoire, mieux informer les assurés pour faciliter la comparaison des garanties était une promesse d’Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale.
C'est à dire?
Ce sera moins opaque!
Ah! d'accord, donc moins illisible!
Voilà, ce qui compte, c'est que Agnès soit satisfaite, en attendant qu'elle déchante.