Santéclair a 20 ans cette année. À l’occasion de cet anniversaire, le réseau de soins a organisé, mardi 18 avril, un événement au centre Pompidou à Paris afin de revenir sur le chemin parcouru par l’entreprise devenue un des acteurs centraux dans l’accompagnement des assurés en santé.
Une évolution continue
Créé en 2003, Santéclair a connu une croissance constante en 20 ans : le nombre de bénéficiaires des services est passé de 1,5 million à 10 millions, tandis que le nombre de collaborateurs est passé de 61 à 370. Selon les chiffres du communiqué, en 20 ans, les prises en charge optiques et dentaires sont passées :
- de 25 000 à près de 1 million en optique
- de 6 500 à plus de 300 000 en dentaire
En outre, le réseau d'audition a été créé en cours de route et a enregistré près de 70 000 prises en charge en 2022.
En ce qui concerne le nombre de devis analysés pour le hors-réseau, celui-ci est passé de 15 000 à plus de 700 000 en 2022, et TP+ (un service de tiers-payant proposé aux professionnels de santé hors-réseau) a enregistré près de 20 millions de demandes de prise en charge depuis son lancement en 2018.
Une multiplicité de services
L’activité du réseau de soins s’est d’abord développée autour des problématiques économiques de l’accès aux soins dans les domaines où les restes-à-charge sont traditionnellement les plus forts, à savoir l’optique, le dentaire, puis l’audition. Elle propose aujourd’hui, et ce depuis plusieurs années, des parcours de soins reposant sur des services complémentaires et chaînés entre eux dans sept domaines différents (optique, dentaire, audition, hospitalisation, médecine de ville, médecines douces, santé mentale), et bientôt huit avec l'ajout de la prévention en 2024.
Santéclair propose aussi plusieurs services e-santé avec la plateforme "Mysantéclair" (comme des outils d'analyse et d'orientation basés sur l'IA, des téléconsultations 24h/24h et 7j/7j, etc) afin de permettre l’accès au soin au plus grand nombre, avec la volonté de favoriser l’égalité dans le recours aux soins.
Bientôt un nouveau directeur
À l'occasion de cette soirée, l’actuelle directrice générale Marianne Binst a annoncé son départ en octobre prochain. On sait d'ores et déjà que c'est Christian Acknin, aujourd'hui directeur général délégué, qui remplacera Marianne Binst pour les prochaines années à venir.
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Publié le 29 mai 2021 par L'opticien Militant
Elle se croyait toute puissante.
Elle pensait mettre la main sur le monde médical en France, éteindre les divergences par sa supposée puissance.
Je la comprends. Elle a trouvé tellement de lâches, de faiblards, de courtisans, de rampants, en particulier dans ma profession, l’optique, celle avec un petit o.
Elle pensait qu’elle avait tous les droits, que sa minuscule personne était grande, tellement les autres s’aplatissaient. Pour une promesse de parts de marchés, ils ont abandonné leur amour propre, et sont devenus des minables. Elle a trouvé plus bas qu’elle, et c’est ce qui assure son existence dans un paysage où elle n’a rien à faire.
Elle nous a expliqué qu’elle luttait contre la fraude, parce qu’elle savait qu’elle ne servait à rien; alors elle s’est trouvé cet alibi pour justifier son existence de parasite et ses émoluments. Jusqu’au jour où elle s’est faite coincer, et que la vérité a vu le jour. Et que tout ce que nous savions, nous, les combattants, toutes nos convictions se sont avérées vraies.
Parce qu’un petit opticien, salarié, a dit non. Parce que son patron, directeur d’une grande enseigne nationale, faisait dans ses différentes boutiques exactement l’inverse de ce qui était le sens de l’existence de l’entité que dirigeait Binst. Les deux larrons se sont entendus : l’un apportait ses ouailles -tout en leur dispensant les méthodes de contournement qu’il expérimentait lui-même- assurant l’abondante subsistance de l’autre.
Alors il s’est élevé, a écrit à Santeclair, à Binst, et à sa complice Touizer. Mais elle n’a pas réagi, elle a, comme on dit, laissé pisser, pensant qu’il allait abandonner, comme c’est le cas de tous ces petits qui s’epoumonnent seuls et finissent par s’asphyxier et se rendre à l’évidence : le pot de terre ne gagne jamais contre le pot de fer; il n’aura pas l’argent, il ne va pas foutre en l’air sa famille, il ne va pas se griller professionnellement, il va ravaler sa fierté et, amèrement, rentrera dans le rang. Allez, la matronne lui offrira une place d’opticien-conseil en lot de rabaissement. Inhumanité et cynisme.
Mais devant le Bulldozer Binst, que je n’appelerai ni Madame, ni Marianne, le petit soldat ne s’est pas démonté. Il a appelé à droite, à gauche, cherché des soutiens, au moins des oreilles. Il a trouvé de nombreuses portes closes, des fins de non recevoir, des enseignes et surtout, le plus décevant, des 3 syndicats professionnels qui lui ont tourné le dos, quand ils n’ont pas saboté sa démarche.
Pendant que de rares esprits s’ouvraient, qu’il trouvait le soutien courageux et sans faille d’un responsable incontournable de la profession, quelques uns se sont engagés avec force, mais le directeur national d’enseigne qui lui servait de patron et pratiquait le transfert de factures a décidé d’utiliser les pires stratégies pour le faire taire. Comptant sur son argent et son entregent, son ambition politique, il l’a traîné devant les tribunaux, a voulu l’intimider, manipuler, puis le finir. À chaque banderille, notre ami se renforçait, et un jugement final a fini par souligner la fraude et faire perdre le sale bonhomme.
Pour ceux qui ne savent pas, le transfert de factures, interdit dans les textes de Binst mais toléré quand ça arrange, comme quand le coupable est sensé être un décideur de la profession, consiste à signer une convention obligeant le point de vente à faire des prix bas (l’hypocrisie est de les appeler « négociés ») tout en facturant dans une autre boutique n’ayant pas signé la convention. Le beurre (le volume de clients promis par le fameux réseau de soins) et l’argent du beurre (conserver ses prix hors réseau).
Alors que le boss, donc, cherchait à enfoncer son talon dans la tempe de notre soldat, manigançant, sournois comme il l’a toujours été, Binst mettait en branle l’armada des avocats de son entité afin de réduire au silence ceux qui ont eu l’audace de relayer le combat, voire d’y faire allusion.
Ce n’est pas rien. Ce sont les juristes d’Allianz, de la MAAF, de MMA, d’Ipeca et de la MGP, entre autres que Binst a à sa botte. Elle a utilisé des groupes Facebook privés ou publics afin d’amener ces gens au tribunal, par le biais de comptes cachés ou d’espions de pacotille. Parce que cette personne, machine plutôt qu’humaine, implacable, impitoyable, a pensé que d’autres qui sont pour elle des minables punaises à écraser auraient peur, prendraient une bonne amende, et s’arrêtaient définitivement.
D’ailleurs, rien ne vous empêche de lire cela: [...]
Binst pensait sûrement que la France était peuplée humainement d’insignifiants comme Papaz, Champion, Guenin, Levy. Elle pensait que, devant son armada et son imposante personne, la justice ne prendrait pas la peine de réfléchir et de se prononcer équitablement. Elle oubliait qu’en République, comme disait Montaigne, si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul. Et qu’elle va pouvoir retourner s’en occuper.
Je serais à la place des assureurs qui la font bouffer, je me poserai des questions sur l’existence même de la gigantesque arnaque que constitue Santeclair, « fondé sur un mensonge », comme me l’a déclaré un jour l’un des premiers « opticiens conseils » de l’entité. Elle et sa bande organisée devraient être aujourd’hui dissoutes, devant les évidentes manœuvres nécessaires pour assurer leur inutiles et coûteuses existences. Sans compter les assurances santé du type MNPAF, MGP, ou, pire, la MGS, pour ne citer qu’elles, maniant tromperies et médisances, passées maîtresses dans la « perte de papiers » quand le client s’éloigne de la ligne imposée, éduquées, endoctrinées par la maîtresse des lieux à mieux manipuler les clients afin de les détourner.
Je voulais rendre hommage à ce soldat solitaire, dont moi et mes amis avons quelquefois douté, mais qui a fait ce que personne n’a jamais osé dans cette profession. Il a gagné glorieusement, Binst, ainsi que son affidé Papaz ont perdu, salement. Justice a été rendue, la vraie, pas l’arbitraire, que certains, du haut de leur pouvoir aussi étriqué que leur esprit est sclérosé, bourré de conflits d’intérêts, croyaient pouvoir façonner à leur manière.
Merci à toi, mon ami. J’espère qu’on continuera à s’appeler, et qu’on se reverra bientôt autour d’un verre; que nous parlerons de tout sauf de ce qui n’en vaut pas la peine, surtout pas des minables qui avaient juré ta perte à coups de dizaines de milliers d’Euros.
Syndicats, représentants de la profession qui lui avez tourné le dos, prenez-en de la graine ! Il suffit aujourd’hui d’une goutte d’un produit bien choisi pour qu’une verrue disparaisse, dissoute.
Nous devons tous retenir la morale de cette histoire : une injustice finit toujours par être éradiquée. Les réseaux de soins en sont une, leurs dirigeants sont donc des imposteurs, que nous continuerons à démasquer jusqu’à leur disparition.
Salut à toi, Soldat, et respect.
Cet article est dédié à notre confrère et ami Alexandre, trop tôt disparu, qui n’en aurait pas renié un mot. Prions pour que ce soient les pires qui disparaissent de notre univers, désormais.
il s'intitule "Marianne Binst, la gifle" que l'ont peut retrouver sur google avec ce titre.
Les mots collent à la réalité et c'est du grand art. Article inégalé d'après moi.