La guerre continue entre Santéclair et l’UJCD-Union dentaire. Après avoir décidé d'attaquer en justice la plateforme, la directrice générale Marianne Binst réagit aux propos du syndicat* : "Ces attaques sont d’abord médiatiques, détaille-t-elle dans la lettre électronique de l’« Espace social européen ». Et de poursuivre : "La stratégie est de récolter le plus de votes possibles lors des prochaines élections et apparemment, l'idée de s’en prendre aux réseaux est un thème qui rapporte des voix".
Dissoudre Santéclair : aucun fondement juridique
Elle rappelle le taux particulièrement élevé du renoncement aux soins dans ce secteur. « Nous venons de faire une étude sur 500 devis : 38 % des patients n’ont pas réalisé le plan de soins prothétiques proposé et 17 % y ont renoncé partiellement. Les réseaux permettent en partie d’y remédier mais cette mise en concurrence est insupportable pour les syndicats de chirurgiens-dentistes », argue la directrice générale de Santéclair. « L’idée de dissoudre Santéclair n’a aucun fondement juridique », conclut-elle.
*Source le Quotidien du Pharmacien