Lors d’une conférence de presse, Bertrand Dupourqué, directeur général France, de CooperVision, a annoncé vouloir « accompagner les professionnels de la vue et leurs patients/clients vers une consommation plus responsable et durable. Si la neutralité plastique n’est pas une finalité en soi, elle constitue une étape dans le parcours de CooperVision pour continuer à réduire son impact sur l’environnement ».
Katherine Vis, ophtalmologiste très engagée en contactologie (trésorière de la SFOALC) et en écologie, a pris la parole et considère que « s’engager dans le développement durable est un geste citoyen. La gestion de celui-ci s’applique également sur les dispositifs médicaux et il est de notre devoir de nous impliquer dans le devenir des déchets dans notre profession. À ce titre, les lentilles de contact et solutions d’entretien doivent être triées et c’est notre rôle d’informer les patients et les accompagner dans cette démarche. »
Consciente des enjeux environnementaux, Maïlie Fournier, chef produit Lentilles 1day Chez CooperVision a rappelé que les lentilles journalières génèrent forcément une quantité plus importante de déchets plastiques. Dans sa mission d’aider le plus grand nombre à mieux voir chaque jour, CooperVision a souhaité s’associer à Plastic Bank, une entreprise sociale qui crée des écosystèmes de recyclage éthiques au sein des communautés côtières particulièrement touchées par la pollution plastique. Les matières plastiques récupérées par les populations locales sont retraitées pour être réintroduites dans la lutte contre la pollution plastique et favoriser le tri. Les collecteurs reçoivent en échange des déchets plastiques ramassés, des jetons utilisables pour subvenir aux besoins de base de leur famille tels que l’épicerie, le combustible de cuisson, les frais de scolarité et l’Assurance maladie.
Afin de compenser la quantité de plastique émise par ses lentilles journalières, le laboratoire s’engage pour chaque boîte de ses journalières distribuées en France à acheter des crédits qui financent la collecte, le traitement et la réutilisation de déchets plastiques équivalents au poids du plastique utilisé.
Une entreprise engagée par les enjeux RSE
En parallèle, CooperVision France met en place d’autres initiatives :
- Un programme pour expliquer la problématique et sensibiliser l’ensemble de ses collaborateurs ;
- Des actions à destination des professionnels et du grand public : des kits de tri vont être distribués et mis à disposition. Une campagne de communication débutera à l’automne ;
- CooperVision s’est rapproché de Citeo afin de faire référencer le mot « lentilles de contact » dans son application Guide de tri et mieux accompagner les consommateurs au moment du tri.
« En amont de cette démarche avec Plastic Bank, CooperVision travaille à réduire son impact environnemental. Nous agissons sur nos process de production dans nos usines et sur nos sites, en nous concentrant en priorité sur les domaines dans lesquels nous pouvons avoir le plus grand impact », a déclaré Bertrand Dupourqué.
Ainsi :
- Ses sites de Rochester, dans l’État de New York, fonctionnent avec de l’électricité 100% renouvelable ;
- Son usine à Alajuela (Costa Rica), et le centre de distribution à Madrid ont reçu les certifications LEED pour leur conception et leur fonctionnement respectueux de l’environnement ;
- L’usine de Porto Rico a mis en place un programme de réutilisation de l’eau qui a économise 63 millions de litres par an ;
- En 2020, plus de 95% des matériaux générés au cours de la fabrication ont été recyclés (carton, bois, papier et huile - Rapport d’activité et développement durable 2020) ;
- Les centres de distribution situés sur les sites de Porto Rico et de Hongrie réutilisent les conteneurs en carton 5 à 10 fois avant leur recyclage.