En marge du 119ème Congrès de la SFO (Société Française d'Ophtalmologie), s'est tenu le symposium de la Fondation Krys Group. A cette occasion, Jean-Pierre Champion, directeur général de la coopérative, a confié sa position et celle de ses enseignes vis-à-vis de la reconnaissance de l'optométrie. « Pour Krys, la place de l'ophtalmologiste reste la question centrale pour ne pas tirer le secteur de la santé visuelle vers le bas, a-t-il expliqué. Il existe une différence entre la pratique de l'optométrie comme elle est connue en Angleterre et les délégations de tâches pour lesquelles nous sommes favorables et auxquels les opticiens français doivent se préparer. Nos professionnels gagneraient à se former sur trois ans pour assumer les nouvelles responsabilités qui les attendent ».
Pour Jean-Pierre Champion, « tous les acteurs du secteur, on su mettre en place une filière d'excellence qui se caractérise notamment par la prééminence de l'ophtalmologie. Dans tous les pays où les ophtalmologistes ont vu réduire leur rôle dans la réfraction, l'efficacité de la filière optique s'en est ressentie qu'il s'agisse d'excellence visuelle ou d'économie. Dans les marchés où le prescripteur n'est pas l'ophtalmologiste :
-les mutuelles ont des niveaux de remboursement inférieurs car elles ne peuvent se fonder sur une prescription indépendante,
-une proportion moindre de glaucomes ou de diabètes est détectée précocement,
-le pourcentage d'amétropes corrigés est moindre (de 5 à 10% de la population) et le coût pour la collectivité du défaut d'acuité est en moyenne triplé ».
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