Alors que le taux de chômage en France s'élève à 7,5% de la population active en 2023, le taux de chômage des opticiens est d'environ 7,8%, d'après les chiffres de France Travail, avec 3 188 demandeurs d’emploi en moyenne sur l'année (catégories* A, B et C).
En 2022, le taux de chômage des opticiens était le plus bas des 5 dernières années avec 7,4% des opticiens, soit 2 969 demandeurs d'emploi.
Comme chaque année, la courbe du chômage diminue au printemps pour se relever à l'automne.
Ce sont les mois de mars et avril où le taux de chômage était le plus bas en 2023, pendant lesquels 2 990 opticiens étaient inscrits à Pôle Emploi (devenu France Travail depuis) dans les 3 premières catégories.
Comme souvent, c’est en septembre que le taux enregistré était le plus haut, avec 3 440 opticiens à la recherche d'un emploi - ou du moins inscrits à France Travail.
Dans l’ensemble, si l’année 2023 est légèrement au-dessus des moyennes des années précédentes les plus récentes, le taux de chômage est plus bas qu'il y a 10 ans (3 410 pour l’année 2014). Souvenez-vous :
En 2014, la même saisonnalité de la fluctuation du taux de chômage était constatée, mais le nombre d'opticiens inscrits à Pôle Emploi était plus élevé : 3 410 en moyenne.
Ce chômage structurel ne doit pas forcément inquiéter : certains s'inscrivent temporairement entre 2 changements de poste, d'autres sont en activité partielle...
*Rappel des catégories retenues :
A : Personne sans emploi, devant accomplir des actes positifs de recherche d'emploi.
B : Personne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois, tenue d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi.
C : Personne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois, tenue d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi.
Il faut aussi accepter de payer le prix pour obtenir des candidats haut de gamme.
Un bon employé, ça demande du temps, ça se construit, l'expérience ne s'acquiert pas en deux ou trois ans et sa performance est corrélée à une certaine maturité. Mais l'experience et l'âge font peur!
Il est pourtant très utile en magasin d'avoir des employés de tous âges; la transmission du savoir s'opère ainsi.
Au vu des besoins de la profession.
Je ne suis pas loin de penser comme vous... en effet a-t-on besoin d'autant d'opticiens qui ont un diplôme light ? " ce n'était pas mieux avant " mais avant le BTS était réputé pour être le plus difficile en 5 jours d'école par semaine sur deux années, or, aujourd'hui on peut aussi avoir le diplôme en deux ans en alternance ? Y-aurait-il des opticiens de différents niveaux ? Il y a 30 ou 20 ans on avait un CDI assuré avec le diplôme en poche !
Bien sûr que le monde change, et si certains ont des exigences de confort de vie, qu'ils en assument aussi les conséquences... certains opticiens sont devenus des commerçants qui doivent s'adapter à leur clientèle ( plage horaire, discount, loyer en garande surface et centre-ville )... ce sont des entrepreneurs et ils offrent aussi du travail !
Et si vous lisez ma réponse à Dav ci-dessus, vous comprendrez que ce qui est rare est cher... que le monde de l'optique a évolué aussi, mais pas que lui, et si vous regardez autour de vous, il y a plus malheureux ;-)