Pour protéger les enfants des contenus violents, du cyber harcèlement, du racket - et prévenir des risques de myopie, bien que ce ne soit pas relevé par le gouvernement - Nicole Belloubet, la ministre démissionnaire de l'Éducation nationale, annonce vouloir généraliser, dès janvier 2025, l'interdiction des téléphones portables à l'école primaire et au collège

Dès la rentrée scolaire 2024, 200 établissements scolaires vont expérimenter cette mesure : chaque matin, les élèves déposent leur téléphone dans un casier sécurisé, et le récupèrent en fin de journée. Bien plus compliqué à mettre en place que simplement conserver son téléphone dans son propre sac, comme c'est le cas aujourd'hui.

Une fausse bonne idée ?

Le gouvernement semble avoir du mal à faire respecter sa propre loi d'août 2018 qui interdit l'utilisation des smartphone dans l'enceinte des établissements scolaires, obligatoire dans le primaire et collège, et optionnelle au lycée. L'interdiction doit être stipulée dans le règlement intérieur qui peut préciser des exceptions et indiquer les sanctions en cas de manquement de la part des élèves.

Le monde entier confronté aux problèmes de consommation de contenus sur smartphone

A plusieurs reprises, Emmanuel Macron a exprimé sa préoccupation sur ce sujet. L'enjeu est largement documenté, en France comme ailleurs, et les études sont unanimes sur l'effet délétère d'une surconsommation de contenus sur smartphone, notamment par les enfants.

Un sujet d'actualité dans le monde entier, puisqu'environ 1 pays sur 7 interdit déjà par la loi l'utilisation des téléphones portables dans les établissements scolaires, comme la Belgique par exemple qui va l'expérimenter pour la première fois dans quelques jours, lors de la rentrée scolaire.

 

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Affiche de l'Education Nationale en 2018