Profession

Concours Delabre 2024 : Avi Harroch, lauréat, et sa monture Goldorak

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La remise des prix du Concours Delabre Lunettes a eu lieu pour la première fois cette année au Silmo, dimanche 22 septembre. 

Jusque-là réservé aux étudiants en optique, il est désormais ouvert aux professionnels de la filière. 

Retrouvez le portrait de Fantine Marry, lauréate étudiante 2024, ici

 

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Goldorak, go !

« C'est mon alternante qui m'a incité de participer au concours Delabre, en me rappelant que de toute façon, je n'avais rien à perdre, mais tout à y gagner. Elle m'a convaincu, et je me suis lancé ». 

« Je suis un enfant de la télé, notamment des dessins animés et manga des années 80-90 », s'amuse Avi Harroch, opticien et arrivé 1er au concours Delabre pour les professionnels. « Glodorak a été mon inspiration initiale. Je ne savais pas comment la mettre en oeuvre alors j'ai un peu laissé tomber l'idée ». 

 

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« Je voulais faire des inserts translucides et des collages pour montrer ce que je sais faire techniquement. Rapidement, des amis m'ont dit que ça les faisait penser à Goldorak. C'est là que j'ai décidé de ramener cet univers au niveau des branches : à 1 mois de la fin, je me suis pris la tête pour concevoir des usinages afin de reproduire les bras de Goldorak lorsqu'il est dans sa soucoupe, avec des antennes rouges qui se dressent ».

 

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« Les bras de Goldorak sont ronds, ils ne sont pas carrés. L'énorme difficulté, après le polissage, c'est la petite peinture grise, très compliquée à réaliser au mieux sans que ça déborde. 

Au final, j'ai envoyé le projet une semaine avant la date limite. Je n'ai pas participé pour gagner, mais je voulais donner le meilleur de moi-même. Il m'a fallu plus d'une centaine d'heures pour arriver à ce résultat ». 

 

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Les branches ont été un varitable casse-tête

 

Un cahier des charges à respecter rigoureusement

« On a un calibre imposé, qui définit la forme, et une contrainte au niveau du nez. Il faut d'abord réfléchir à bien respecter les cotes, en anticipant l'usinage et le polissage. Ca prend déjà une bonne vingtaine d'heures. Entre les faces qui cassent, le temps d'attente de séchages, lesz modifications...on est bien à 150 heures consacrées à cette monture ». 

 

Prochaine étape, les Meilleurs Ouvriers de France ? « Peut-être un jour, mais ce n'est pas encore d'actualité ! », conclu Avi, enthousiaste. 

 

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Écrit par la Rédaction
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