Pour se différencier et maintenir son activité en magasin, l'opticien se doit d'innover et proposer de nouveaux services. Precepta, le cabinet d’analyse indépendant, division du groupe Xerfi qui a mené une étude sur le digital et la santé connectée, l'atteste : « La distribution traditionnelle doit inventer de nouveaux concepts cohérents et différenciants pour renouveler l’expérience client ».
Le digital répond aujourd’hui à une vraie demande du consommateur. Rapport humain en boutique et préparation de l’achat sur Internet, le commerce est devenu omni-canal. Les distributeurs ont tout intérêt à capitaliser sur le digital pour générer du trafic en magasin et conquérir de nouveaux clients. Sur ce point, Precepta suggère également de « dynamiser les réseaux traditionnels (santé ou OCAM), conquérir de nouveaux réseaux de prescription (pharmacies, sociétés de services à la personne…) et, bien sûr, investir les réseaux sociaux ».
Les objets connectés offrent de multiples possibilités qu’il faut savoir utiliser : augmenter la satisfaction client et créer de nouveaux usages. Les produits d’optique, des lunettes connectées comme les Téou d'Atol ou Findme aux lentilles intelligentes, et les produits d’audition, du GPS aux prothèses connectées, seront au cœur de la santé visuelle connectée. Un autre virage à anticiper pour notre profession.
Autre enseignement de cette étude Xerfi : le marché enregistrerait une baisse de chiffre d’affaires de -0,50%. Un chiffre qui se rapproche de notre sondage publié sur acuite.fr il y a quelques jours : vous étiez 46% à déclarer une hausse d’activité et 54 % à prévoir une baisse d’activité en 2015. Dans le contexte économique global, notre secteur, en dépit des bouleversements législatifs survenus en 2014 et 2015, tire plutôt son épingle du jeu. Loin du catastrophisme de certains et du pessimisme des autres.
Du côté des audioprothésistes, le chiffre d’affaires apparaît en légère progression de 2% en 2015 après une hausse de 3,2% en 2014.