Dans son numéro de décembre, le magazine Capital consacre quelques pages aux patrons qui « cassent les monopoles et les prix », avec en guest-star Marc Simoncini. A en croire nos confrères, ces « super-héros » de la consommation s’en prennent « plein la figure » en voulant « entreprendre et bousculer l’ordre établi ».
Aussi, selon le mensuel économique, le fondateur de Sensee est « boycotté par les fournisseurs » et le « lobby des opticiens l’empêche de vendre des lunettes en ligne ». Des affirmations basées sur le fait qu’il n’ait toujours « pas vendu une seule paire. Pour l’instant, le site ne vend que des lentilles ». « On a démonté le système, il est tenu par un verrier français, deux fabricants de montures italiens et cinq grosses chaînes de distribution », dénonce-t-il une fois de plus.
Et si depuis septembre, les ophtalmologistes doivent mentionner l’écart pupillaire de leurs patients sur les ordonnances, cela ne semble pas arranger les choses. Car selon Marc Simoncini, si « les opticiens n’ont plus d’arguments à opposer », « le lobby tente maintenant de faire exclure les verres progressifs du texte ».
Des déclarations qui n’ont pas manqué de vous faire réagir. Sur les réseaux sociaux, vous êtes nombreux à fustiger le patron le Sensee. « Si ton site ne marche pas, c'est qu'on est meilleur que toi », nargue Samuel Arié Sitruk sur Twitter. Votre confrère Philippe Levasseur estime sur Facebook que « les excuses qu'il cherche à son échec sont non seulement fausses mais de plus ridicules. Nombreux sont les magasins d'excellente réputation qui ne travaillent pas avec les verriers dont il se plaint ». Pour Philippe Vinet, « il est faux de dire que Sensee ne vend pas de montures... Ils en vendent peu mais ils en vendent ».
Qu'est ce que l'on peut bien inventer pour justifier un dossier mal préparé !!!!