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Les plateformes de santé et leurs réseaux de soins vont-ils disparaître ?

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Face à la vague législative que subit le secteur de la complémentaire santé depuis plusieurs mois, certains parlent déjà de la fin programmée des plateformes de services et de leurs réseaux de soins. Alors qu'aujourd'hui 45 millions de Français peuvent bénéficier de ces modèles de gestion du risque, construits par les Ocam, Michel Charton, président du Conseil de surveillance d'Itelis, reste persuadé que l'avenir est plein de promesses. Dans une interview filmée accordée à Acuité ce 3 juin, il affirme que « l'optique ne tuera pas les plateformes de santé des Ocam ». Un avis contraire à celui de Christophe Lafond, délégué national du groupe MGEN et responsable du conventionnement (lire notre interview exclusif du 03/04/2014). 

« L'Ani, le PLFSS 2014 et la loi Le Roux ne vont que renforcer notre rôle à condition que nous soyons suffisamment agiles et courageux pour pousser les frontières, nous a confié Michel Charton. Les contrats risquent d'être des « contrats planchers » et il y aura beaucoup de restes à charge. L'un de nos principaux objectifs est justement de les réduire. Aussi, les plateformes de santé, qui se projettent sur l'avenir, sont en train de regarder comment investir d'autres domaines. Nous devons performer sur le dentaire, faire des choses sur l'audioprothèse, s'intéresser à la médecine libérale... ». Enfin, Michel Charton a tenu à souligner que « le métier des plateformes ne se cantonne pas aux réseaux de soins. Il comprend aussi l'information, la prévention, l'accompagnement, l'analyse de devis... ». 

 

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