La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a précisé le financement de la revalorisation du Smic au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron. L’augmentation passera par 2 évolutions : 1re étape, la revalorisation du Smic à 1,8% (ajustée à l’inflation) puis viendra l’augmentation de la prime d’activité de 100 euros, financée par l’Etat. Dans le meilleur des cas, un salarié payé au Smic pourra prétendre à un revenu mensuel net d’environ 1 430 euros en 2019, contre 1 307 à la fin du mois de décembre 2017.
Après 4 samedis de manifestations et de débordements en marge de la mobilisation des « gilets jaunes », Emmanuel Macron a dévoilé, hier lundi 10 décembre, 4 mesures économiques lors d’une allocution enregistrée au palais de l’Elysée.
Revalorisation du Smic
Constatant un « état d’urgence économique et social », le président a annoncé la hausse du Smic de 100 euros dès janvier 2019, « sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur ».
Les 100 euros de plus (nets) correspondraient à une prime d’activité de 80 euros et une baisse des charges de 20 euros. Actuellement, le Smic mensuel brut est de 1 498,47 euros, soit 1 184,93 net.
Annulation de la hausse de la CSG
Pour les retraités touchant moins de 2 000 euros par mois. Jusqu’ici, le seuil de la contribution sociale généralisée (cotisation sur tous les revenus finançant la Sécurité sociale) était de 1 280 euros.
Une prime de fin d’année exceptionnelle
Le chef de l’Etat a également demandé à « tous les employeurs qui le peuvent, de verser une prime de fin d’année à leurs employés ». Une prime qui sera exonérée de charges et non imposable.
Défiscalisation des heures supplémentaires
Elles seront versées sans « impôts ni charges dès 2019 ». Initialement, elles devaient être désocialisées (plus de charges sociales) en septembre 2019.
La mesure réclamée par les « gilets jaunes », l’abrogation de l’Impôt sur la fortune (ISF), a été écartée par le président qui refuse de « revenir en arrière ». Pour rappel, elle a été supprimée au début du quinquennat au profit de l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière.
8 à 10 milliards d’euros pour l’Etat
Ces mesures seront présentées mercredi à l’Assemblée nationale par le Premier ministre, Edouard Philippe. Elles représentent un coût de 8 à 10 milliards d’euros pour les finances publiques d’après Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des comptes publics.
pas de prime pour le smic a temps partiel
pas de prime pour un couple au smic
pas de prime pour un smicard qui n'a pas droit a la prime d'activité
et pour les retraités c'est encore plus tordu comme calcul !
La hausse de la prime d'activité n'est pas de 100 euros mais de 40 euros et qui etait deja prevu en 2020. En clair il donne les sous maintenant au lieu de plus tard.
La hausse de la csg comble la perte des montants de pensions. Du coup bah rien pour les retraites
La Défiscalisation des heures supplémentaires qui est la seule bonne chose (pour ceux qui en font) est une reforme de Sarkozy donc pas de lui ...
Et tout ca sera payé par nous ...
Joyeux Noel