Lors d'une conférence de presse, ce jeudi 25 avril, Emmanuel Macron a présenté les grands axes de l'acte II de son quinquennat. Parmi les mesures annoncées par le président de la République : une baisse "significative" de l'impôt sur le revenu, autour de 5 milliards d'euros, qui rapporte plus de 75 milliards par an à l'Etat, soit environ 13%. Ces réductions d'impôts devraient cibler principalement les classes moyennes. 43,5% des ménages (16 millions de foyers) seraient concernés.
Sans donner de précision, Emmanuel Macron a évoqué les pistes pour financer cette mesure. "J'ai demandé au gouvernement de mettre en oeuvre cette baisse d'impôt en la finançant par la suppression de certaines niches fiscales pour les entreprises, la nécessité de travailler davantage et des réductions de notre dépense publique", a déclaré le chef de l'Etat. Et de poursuivre : "la France travaille en moyenne beaucoup moins que ses voisins : on commence plus tard, on part plus tôt et on travaille moins dans l'année".
Le président de la République a également évoqué l'allongement de la durée de cotisation pour le départ en retraite, sans toucher pour autant à l'âge légal actuellement de 62 ans ni supprimer un jour férié, comme évoqué par la presse ces derniers jours.
Par ailleurs, lors de son allocution, le président de la République a défendu la suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dès le début de son quinquennat. Il s'agit d'une "réforme pour produire, pas une réforme pour les plus fortunés". Mais son efficacité serait "évaluée en 2020", a-t-il assuré. Et de conclure : "Si elle n'est pas efficace, nous la corrigerons".
A la place on augmente les taxes à taux fixe ou impôts proportionnels type TVA, CSG ou TIPP (taxe sur l essence) dont le taux est le même pour tous les revenus.
Ne serait il pas plus judicieux de développer au contraire l Impot sur le revenu pour qu il y ait moins de personnes qui en soient exonérées tout en augmentant le nombre de tranches pour qu il soit davantage progressif? Ainsi tout le monde participe au financement du bien publique mais chacun à proportion de ses moyens...