La scène économique mondiale a (encore) été le témoin d'un nouveau coup de théâtre orchestré par le Président Trump.

Ce matin, l'annonce d'une suspension des droits de douane réciproques par les États-Unis a provoqué une nouvelle onde de choc, rapidement suivie d'une clarification introduisant un moratoire de 90 jours pour les pays engagés dans des discussions, à l'exception notable de la Chine.

La volte-face américaine, passant d'une suspension généralisée à un moratoire sélectif, a semé la confusion, alimenté les spéculations... et a fait redécoller les bourses à l'ouverture, ce jeudi 10 avril.

Aux États-Unis, ces décisions erratiques commencent à soulever des interrogations, notamment de la part des élus démocrates, sur les motivations réelles du président Donald Trump et les bénéficiaires potentiels de cette instabilité orchestrée.

Le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff a appelé à une enquête parlementaire : « Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d'initiés ? Le Congrès doit savoir ».

En effet, la volatilité des marchés boursiers attendue, marquée par un plongeon significatif suite à l'annonce initiale, va probablement créé des opportunités d'enrichissement pour certains acteurs.

Ces chutes spectaculaires ont permis à des investisseurs avisés, ou potentiellement informés, d'acquérir des actifs à des prix en baisse, anticipant une remontée ultérieure. La question est de savoir qui a pu anticiper ces mouvements et en tirer profit, légitimement ou non.

Le moratoire de 90 jours, excluant la Chine, complexifie davantage l'analyse. S'agit-il d'une tactique de négociation visant à isoler Pékin et à exercer une pression accrue ? Ou bien cette décision dissimule-t-elle d'autres enjeux, peut-être liés à des intérêts financiers spécifiques ?

Les décisions volatiles du président Trump, loin d'être anodines, ont des répercussions concrètes sur l'économie globale et sur le portefeuille des investisseurs. L'attention reste désormais focalisée sur les prochaines étapes et sur la capacité des acteurs mondiaux à naviguer dans ce climat d'incertitude persistante.