Pixium Vision, start-up parisienne de biotechnologie créée en 2011, a entamé sa procédure d'introduction en bourse auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Cette start-up est connue pour son produit baptisé Iris (lire notre news*), un implant qui se positionne sur la rétine. Il est relié à des lunettes connectées à un ordinateur de poche qui renvoie ensuite les informations collectées vers l'implant, les différents dispositifs étant reliés entre eux sans fil.
Avec ce produit, Pixium s'adresse aux patients atteints de maladies dégénératives de la rétine. Des maladies comme la rétinopathie pigmentaire (RP) ou la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) qui touchent de 12 à 15 millions de personnes dans le monde dont 4 à 5 millions en Europe.
Actuellement en phase de test clinique, l'implant Iris devrait obtenir le marquage CE dès 2015 et Pixium compte le diffuser à l'horizon 2018 sur le marché américain. Émanation de l'Institut de la vision et de l'université Pierre-et-Marie-Curie, la start-up avait déjà fait parler d'elle fin novembre avec une levée de fonds réussie de 15 millions d'euros. À noter que les rétines artificielles concurrentes d'Iris sont prises en charge à hauteur de 80 000 euros en Allemagne, et de 150 000 dollars aux États-Unis.
Parallèlement à cette annonce d'introduction en bourse, Walter-G Wrobel, le PDG de Rétina Implants est venu présenter durant le 120e congrès de la SFO, les résultats observés chez les patients équipés de ses implants sous-rétiniens**. Selon ces derniers, « la majorité des patients implantés ont recouvré une certaine fonction visuelle utile pour la vie de tous les jours, étant capables de reconnaître des visages, de distinguer des objets de taille moyenne tels les téléphones et de lire les panneaux sur les portes. »
*Lire notre News « Pixium Vision veut rendre la vue aux aveugles avec Iris ».
**Lire notre News « Retina Implant AG : des avancées sur la technologie d'implants sous-rétinien Alpha IMS ».