Arrêt maladie, motif personnel, accident : les absences des salariés sont en hausse en 2014. Alma Consulting s’est penché sur le sujet en publiant ces données* frappantes ce mardi. Il en résulte, selon le cabinet, que ces journées de travail non assurées par les employées auraient coûté 60 milliards d’euros aux entreprises privées de l’Hexagone.
Des absences plus nombreuses et plus longues
Plus de la moitié (53%) des salariés n’ont jamais raté une journée de travail l’an passé, un chiffre en baisse de 2%. Mais en moyenne, ils ont été absents 16,7 jours en 2014, contre 15,6 en 2013, soit un taux d'absentéisme de 4,5% du temps de travail. La durée moyenne des arrêts maladies augmente aussi à 18,1 jours en moyenne contre 17,4. Les « motifs personnels » sont invoqués dans la plupart des cas comme justification. S’en suivent les mauvaises conditions de travail, le manque de reconnaissance, la charge de travail et la mauvaise ambiance.
Des signes avant-coureurs
L’étude analyse également les signes susceptibles d’entraîner l’absence des salariés. Parmi ces facteurs, on retrouve une qualité de vie au travail jugée faible, un faible attachement à l’entreprise ou encore le stress. Interrogés sur le comportement qu’ils pourraient adopter s’ils étaient démotivés, l’ensemble des salariés met en avant 4 principales attitudes :
- « porter une attention moins forte à la qualité du travail » (60%),
- « être présent et faire juste son travail » (51%),
- « multiplier les pauses » (40%)
- et « faire moins d’efforts pour communiquer et coopérer avec les collègues » (38%).
L’absentéisme serait donc le stade ultime d’un désengagement progressif. Pour Yannick Jarlaud, directeur commercial et marketing de la division performance RH d’Alma Consulting Group, « l’objectivation est un levier-clé de mobilisation pour mettre en place des actions de prévention ».
*Baromètre Alma Consulting Group réalisé avec l'institut CSA du 13 mars au 19 mai 2015. 268 entreprises ont été interrogées, ainsi qu'un panel de 473 salariés représentatifs du secteur privé.
Moi, ce qui m'a tué dans un grand groupe c'est lorsqu'une des valeurs du groupe fut : "le dépassement de soi"... cette valeur en soi n'est pas "méchante"... appliquez ce stress aux ressources primaires terrestre actuelles... regardez ce qui se passe... Demain nous aurons consommé les ressources de l'année n+2... Merci le modèle économique de la croissance ! Comme on dit : "c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur..."