Le Silmo Paris ouvre ses portes dans un mois, le 24 septembre, à Villepinte. 4 jours de salon pour le seul grand événement de l’optique en présentiel cette année, pour lequel environ 500 exposants ont déjà été confirmés. Acuité a pris le pouls et vous propose deux témoignages : un opticien de Lille qui compte se rendre au Silmo, et deux sœurs de Vannes qui ne devraient pas faire le déplacement.
J’y vais - Paul-Olivier Wilpotte, gérant Wilpotte Opticien à Lille.
« A priori, je me rendrai au Silmo cette année. C’est une habitude : j’y vais presque tous les ans depuis 2005. C’est pour moi l’occasion de voir un peu les tendances actuelles. Je me balade essentiellement dans le village des créateurs, ce qui correspond au positionnement de mon magasin. Le Silmo me donne l’opportunité de dénicher des petits créateurs que je n’aurais pas rencontrés par chez moi, sans m’y rendre.
C’est très important d’y aller, de se tenir au courant des tendances, de l’évolution de l'optique. Et aussi de rencontrer d’autres personnes du secteur. J’irai à Villepinte pour une journée. Je me suis dit que des mesures ont été prises. Certes, le Covid est toujours présent, mais beaucoup de choses ont évolué depuis des mois. Donc vraiment, si j’ai la possibilité de m’y rendre, j’irai au Silmo. »
Je n’y vais (sans doute) pas - Marine et Sylvie Daniélou, gérantes Les Opticiennes à Vannes
« Nous n’avons pas encore décidé si nous irions ou pas au Silmo. Sans doute pas. Ce n’est pas à cause de la crise sanitaire, mais parce que c’est moins intéressant qu’avant pour nous. En effet, nous sommes installées depuis 30 ans, donc c’était vraiment utile de s’y rendre à nos débuts, nous trouvions beaucoup de collections intéressantes. Parfois certaines qui n’avaient pas encore de distributeur en France et qui nous ont attirées, car nous avons un intérêt particulier pour les collections qu’on ne trouve pas ailleurs, à l’opposé des franchises.
Maintenant, les commerciaux nous connaissent : ils viennent nous voir quand ils ont des produits qui peuvent nous intéresser. Nous avons donc moins besoin d’aller au Silmo. De plus, la délocalisation à Villepinte depuis quelques années ne nous arrange pas, cela nous fait encore plus de route depuis la Bretagne. Nous continuons de nous y rendre tous les 3 ou 4 ans.
La dernière fois, c’était en 2018, donc nous irons certainement l’an prochain. Et puis nous avons lancé des lunettes imprimées en 3D, ce sera l’occasion d’en parler autour de nous. Car le Silmo est aussi le théâtre des quelques soirées sympathiques, où on se retrouve entre adhérents. »