Impossible de l’ignorer : la 2nde vague est là. Le Covid-19, qui n’a jamais disparu, revient en force depuis maintenant plusieurs semaines. La France a dépassé vendredi dernier le million de cas depuis le début de la pandémie. Conséquence : les mesures sanitaires ne cessent de se renforcer. En ce moment, 54 départements et 46 millions de Français sont soumis à un couvre-feu nocturne entre 21 heures et 6 heures.
Des futures décisions qui impacteront votre activité
Une décision qui, pour le moment, n’affecte que peu notre secteur, surtout comparé à d’autres (restauration, culture, etc.). De manière générale, Bruno Le Maire avait estimé que le couvre-feu impacterait 20 fois moins l’économie qu’un reconfinement généralisé.
Ce soir, à 20 heures, le président de la République annoncera de nouvelles mesures. Le début du couvre-feu pourrait être avancé – 20 heures ? 19 heures ? 18 heures ?. Un nouveau confinement pourrait être instauré. Général ? Juste le week-end ? Les fuites et suppositions se multiplient.
Pourrez-vous ouvrir ?
Cela avait donné lieu à un incroyable imbroglio le week-end du 15 mars dernier, et vous aviez au final été intégrés à la liste des commerces autorisés à ouvrir (liens). Il est probable que, en cas de reconfinement, qui serait certainement légèrement moins drastique que le précédent, cette autorisation perdurera.
Devrez-vous ouvrir ?
Une seconde question en découle : devrez-vous ouvrir ? Certains se posent déjà la question. Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte. Le premier est sanitaire. Alors que le premier confinement était tombé subitement, personne n’était vraiment prêt, ni équipé. Les masques étaient introuvables. Aujourd’hui, vous êtes équipés. Il y a quelques semaines, vous avez même été invités à constituer un stock de 6 semaines d’avance.
La fréquentation sera un autre point d’interrogation majeur : pourquoi ouvrir normalement si les clients ne peuvent pas se déplacer jusqu’à vous ? Peut-on imaginer que « se rendre chez son opticien » entre dans les dérogations possibles de l’attestation de déplacement ?
Des aides ?
Si l’activité diminue, il apparaît logique que le chômage partiel refasse son apparition en masse. L’activité partielle de longue durée (APLD), instaurée cet été peut s’appliquer à toute entreprise dont l’activité se trouve fortement impactée, sous réserve d’un accord de branche ou d’entreprise. Nul doute que vous pourrez y avoir recours.
Quoiqu’il en soit, l’adaptation restera certainement le maître-mot ; observer le déroulement des événements et prendre des décisions en conséquence sur votre activité. Rester ouvert et, si la fréquentation chute fortement, réduire l’activité en magasin et recourir aux aides.