Cela avait jusque-là été refusé par le gouvernement, mais c’est désormais possible : le nouveau protocole sanitaire national pour les entreprises donne la possibilité à l’employeur de proposer un test à ses salariés.
A la charge de l’employeur
Est ainsi écrit dans ce protocole : « Les employeurs peuvent, dans le respect des conditions réglementaires, proposer à ceux de leurs salariés qui sont volontaires, des actions de dépistage. » Seuls les tests antigéniques (prélevés dans le nez) sont autorisés, et ils sont intégralement à la charge de l’employeur. Celui-ci ne peut demander au salarié de prendre en charge une partie du coût, ni compter sur un remboursement par l’Assurance maladie.
Rassurer clients et salariés
Si ces dépistages peuvent éviter à des foyers de contaminations de se créer en entreprise, ils peuvent aussi avoir une autre fonction dans les commerces autorisés à rester ouverts, comme c’est votre cas : rassurer tant les clients que les salariés, amenés à être en contact les uns avec les autres.
Pas d’obligation pour le salarié
Pour des raisons de secret médical, il est toujours interdit pour l’employeur d’obliger un salarié à lui montrer le résultat de son test, tout comme il ne peut pas le forcer à en effectuer un. En revanche, en cas de symptômes ou de doute, il se doit de prendre les mesures nécessaires (isolement). Un salarié qui cacherait à son employeur des symptômes ou une positivité au virus s’expose lui aussi à des sanctions.