« Dis-moi quel est le nom de ta complémentaire santé, je te dirai combien tu paies ». C'est ce que démontre la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) dans une récente étude* qui met en relation les noms et les pratiques tarifaires.
Les noms des organismes de complémentaire santé transmettent en effet de nombreuses informations :
- le statut juridique des organismes par les termes « mutuelle » (78% d’entre eux en 2015), « assurance » (16%) et « prévoyance » (12%) ;
- les marchés sur lesquels ils exercent : 41% d’entre eux déclarent être spécialisés pour une profession ou une entreprise et 35% sur une zone géographique ;
- les valeurs : cohésion, sécurité, famille...
Au-delà, la Drees remarque que leur nom donne aussi une indication sur les prix des contrats et la redistribution des cotisations. Les organismes mutualistes et ceux spécialisés sur des professions ont des tarifs plus solidaires (favorables aux plus modestes, familles avec enfants, seniors, ...). Leurs assurés récupèrent une plus grande part de leurs cotisations sous forme de prestations (85%). Avoir un ancrage local est aussi associé à un meilleur rapport prestations sur cotisations (75%), les frais de publicité étant plus faibles.
Les assureurs, mutualistes ou généralistes ont en général une stratégie tarifaire différente : ils cherchent à proposer le plus juste tarif en fonction du risque individuel et utilisent davantage les informations de l'assuré (âge, lieu de résidence...). En individuel, les assureurs généralistes se distinguent des assureurs mutualistes par le fait que la couverture des enfants et celle des seniors sont relativement plus coûteuses. Les 2/3 d’entre eux imposent aussi une limite d’âge maximal à la souscription. Ils reversent environ 70% des cotisations aux assurés sous forme de prestations, en raison du frais de fonctionnement un peu plus élevés.
Enfin, les valeurs sociales affichées dans le nom semblent rarement associées à des pratiques spécifiques. Les organismes qui mettent en avant la « cohésion » n’ont pas des pratiques tarifaires plus « solidaires » que les autres. Ceux qui emploient le terme « famille » sont un peu plus favorables aux seniors (tarifs augmentant modérément aux âges élevés), mais pas plus avantageux pour la couverture des enfants. Quant aux autres valeurs (« sécurité », ...), elles ne semblent pas s’accompagner de pratiques particulières.
Je vais en consultation publique et hôpitaux publiques. BILAN : j'ai économisé plus de cinquante mille euros. Rappel : quand c'est grave c'est la SS qui paye et pas les mut, donc je ne nourris pas ses salariés, présidents, publicités etc... Leur système est basé sur la peur et pas sur le social.
Ce que je te donne d'une main, l'autre prend davantage.
Comme l'Etat qui nous gouverne.
et comme la plupart des mutuelles ont une gouvernance socialiste, la loi est bien faite.