Carte Blanche Partenaires, Itelis, Kalixia, Santéclair et Sévéane, 5 réseaux de soins qui représentent au cumulé 50 millions de Français, viennent d’annoncer la création d’une association à portée métiers : l’Association des Plateformes Santé (APFS). Elle se caractérise elle-même comme un « pôle de réflexion des 5 plateformes et de partage, relatif à leurs activités de plateformes de services santé afin de mieux défendre leur rôle, leurs intérêts et leur capacité à agir ».
Dans un communiqué, l’APFS annonce ses principaux objectifs : « Amplifier les échanges et la collaboration avec l’ensemble des acteurs des filières de soins entrant dans le périmètre des réseaux de soins et des partenariats des plateformes avec l’offre de soins qu’il s’agisse des professions de santé, des pouvoirs publics, des Ocam, des associations de patients ou encore de la presse. Dans ce cadre, l’APFS échangera étroitement avec les organismes assureurs complémentaires santé et leurs organes professionnels représentatifs. »
Inter-AMC et 100% Santé
Cette nouvelle association, qui a vu le jour le 9 mars dernier, compte participer à « toute organisation en lien avec ses objectifs : groupe de travail, association, groupement de moyens... » L’AFPS souhaite ainsi notamment participer aux travaux de l’Association Inter-AMC et aux échanges sur le 100% Santé (comités de suivi).
La présidence de l’APFS tournera chaque année aux mains des différentes plateformes. Jean-François Tripodi, directeur général de Carte Blanche Partenaires, est le premier à assurer la fonction. Ses premiers mots : « Aujourd’hui, les plateformes santé sont des acteurs majeurs de l’accès aux soins, de l’innovation en santé. Via ses membres fondateurs, l’APFS est au service de plus de 50 millions de bénéficiaires des complémentaires santé. Nous nous devions donc de nous réunir au sein d’une même struture pour faire valoir ce rôle mais aussi pour interagir avec l’ensemble des acteurs de santé. »
Leur système est un échec puisque, contrairement à leur but, les dépenses en optique augmentent globalement : l IGAS a pointé que 80% de l augmentation des dépenses en optique sur 10 ans provenait d une fréquence de renouvellement plus courte. Les réseaux baissent les prix tout en amenant à augmenter les volumes... Ce ne sont qu'une offre commerciale de plus au catalogue publicitaire des enseignes d'optique et des ocam !
On peut sérieusement se demander si le résultat n'affecte pas la qualité des prestations délivrées tant il est reconnu que le rapport de force qu ils ont établi est disproportionné en leur faveur.
En tout cas, il est temps de cesser de leur accorder les pleins pouvoirs au travers d'un cadre juridique qui ne leur oppose aucun frein tant par sa définition (loi Le Roux) que par la faiblesse de son application (une seule et insignifiante réunion de suivi de leurs actions depuis la création de la loi Le Roux). Et l'inaction de la CNIL face à leur refus de respecter le RGPD est inqualifiable.
Il est temps de revoir l organisation de la filière optique autour d un côté d'une offre d'accès aux soins pour tous au travers d un 100% santé à améliorer et qui remplacera plus efficacement les réseaux en optique grâce à une meilleure répartition sur l'ensemble du territoire.
Et d un autre côté de sortir de l entonnoir de l ordonnance ophtalmologique qui retarde l accès aux équipements visuels. Il est tant d organiser une coopération parallèle et non plus pyramidale entre opticiens, orthoptistes et ophtalmologistes pour que chacun agisse de concert selon ses domaines de compétence. Il faut dégager du temps aux ophtalmologistes pour qu'ils soient davantage disponibles pour gérer les pathologies et les chirurgies. Les opticiens ont une véritable capacité à améliorer l'accès aux équipements visuels. Nous pouvons également proposer davantage de prestations de suivi et d'amélioration du confort visuel.
Et pour négocier, il faut être 2 et être d'accords !
Ah pardon, je savais pas que négocier était le synonyme d'imposer !
bref, lâchez les réseaux... vite !
mais avec augmentation des cotisations ,tout cela favorisant les importations de produits low-cost
Si c'est le cas, je ne comprends pas l'apparente censure puisque ce sont des mots du langage n'ayant pas de sens caché et respectant la charte des commentaires (oui, je viens de la relire).