Hoya Vision Care France a présenté les résultats de la 3e année de suivi de son verre de freination de la myopie Miyosmart lors du 127e congrès de la Société Française d’Ophtalmologie (SFO) qui s’est tenu du 8 au 10 mai dernier.
Autour de Jean-Michel Lambert, directeur général d’Hoya Seiko France, et de Marianne Goldwaser, chef de produit Miyosmart, étaient réunis : Dominique Bremond-Gignac, chef de service à l’Hôpital Necker (APHP) ; Nicolas Leveziel, chef de service au CHU de Poitiers ; et (à distance) le professeur Chi Ho To de The Hong Kong Polytechnic University (HKPU) et collaborateur de recherche de Hoya.
Impact de la crise sanitaire
Ensemble, ils sont revenus sur les enjeux de l’endiguement de l’épidémie de myopie dans le monde, particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire qui a conduit à une réduction du temps passé en extérieur et à une augmentation de la consommation d’écrans, comme l’a rappelé Dominique Bremond-Gignac. « Le confinement a probablement aggravé la situation. »
Elle a aussi rappelé les risques complication en cas de non traitement de la myopie : « Chaque dioptrie supplémentaire augmente le risque de malvoyance de 67%. Et chaque dioptrie en moins réduit le risque de 40%. »
Des confirmations sur l’efficacité
Les nouvelles conclusions de l’étude sur Hoya Miyosmart, montrent un effet significatif de freination de la myopie et le traitement est bénéfique quel que soit l’âge du porteur. Ces résultats à 36 mois qui confirment ceux obtenus au bout d’un an étude : freination en dioptrie (de 69% à 12 mois et de 59% à 24 mois, figure 1) et, point important, la freination de l’allongement de l’œil (66% à 12 mois et 60% à 24 mois, figure 2).
Par rapport à cet allongement de l’œil, Marianne Goldwaser a insisté sur l’importance d’en mesurer la biométrie.
Les nouvelles conclusions à 36 mois
Après 36 mois d’étude, les enfants qui portent Miyosmart ont eu une progression moyenne de seulement -0.52 D. Et que le verre contrôlait l’allongement de l’oeil à 0.1 mm par an en moyenne, équivalent aux emmétropes.
« Lors de la 3e année, le groupe témoin a été rééquipé en Miyosmart, bénéficiant eux aussi d’un effet freinateur », a expliqué Marianne Goldwaser. « Une évolution myopique de seulement -0.05 D a été constatée, contre -0.43 D en moyenne les deux premières années avec les verres unifocaux classiques. » (slide ci-contre)
« On notera aussi que la durée de port est importante : plus l’enfant met ses lunettes Miyosmart, plus le défocus myopique gagne en efficacité. On peut adopter l’adage « le plus tôt sera le mieux » pour le port d’un équipement de freination de la myopie. En effet, la progression est plus rapide entre 7 et 12 ans qu’à l’adolescence. En France, plus de 8 000 enfants ont déjà été équipés au cours des 7 derniers mois » s'est félicité Jean Michel Lambert, directeur général de Hoya Seiko France.