Le laboratoire Precilens annonce aujourd'hui avoir obtenu un avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l'inscription sur la LPPR (Liste des Produits et Prestations Remboursables) par l'Assurance Maladie de la lentille DRL pour l’indication freination et correction de la myopie sur la tranche d’âge des 5-18 ans.
Les lentilles ortho-K DRL sont commercialisées par le laboratoire depuis 2019 en France.
Vers une prise en charge financière
« C'est une première », nous explique Isabelle Pineau, directrice commerciale et marketing de Precilens. « C'est aujourd'hui le seul dispositif reconnu par la HAS pour la freination de la myopie. Cette reconnaissance des bénéfices cliniques de la DRL apporte de nouvelles perspectives dans l'équipement des enfants et des jeunes myopes».
Les modalités connues à l'automne
Cette reconnaissance par la HAS ouvre la voie à une prise en charge par l'Assurance maladie, et par conséquent par les Ocam. Les modalités exactes seront connues d'ici la fin de l'année 2024.
La prise en charge devrait ouvrir l'accès à de nombreux porteurs qui pouvaient être dissuadés par le prix de l'orthokératologie pour freiner la myopie (environ 400 euros/an).
Reconnaissance de l'importance de la prévention
La HAS s'est appuyée avant tout sur les études réalisées en France et en Chine qui ont prouvé un taux de freination de la myopie de 80% avec la gamme DRL.
Elle a aussi pris en compte avec précision les économies pour les finances publiques réalisées en équipant les enfants. En effet, la prévention du développement de myopies fortes évite des complications liées à des pathologies à l'âge adulte, qui peuvent rapidement devenir onéreuses pour la Caisse.
Pourquoi pas mais aussi, pourquoi ?
Les lentilles mais pas les verres de freination !
Si l'on veut efficacement lutter contre la contagion qui s'annonce, les verres sont, restent et seront pour longtemps, la seule solution de masse.
Un nouveau tarif de la CPAM et un remboursement complémentaire des mutuelles et une modération tarifaire des verriers par la massification, voila un axe de réflexion, une piste à explorer.
Où peut être une adaptation réglementée ? (Ce qui serait une première aussi)
Quand on voit la marge d'un pharmacien, on peut prendre peur ...
A moins que l'adaptation ne soit une exclusivité de l'ophtalmologue puisque cette lentille concerne les mineurs ...
Bref, entre un truc complexe qui reste à définir ...
Une seule chose est sûre: nous ne serons ni consultés, ni gagnants ...
Ou pas…
Un dispositif inscrit à la lppr sera à tarif réglementé par le gouvernement.
À quel prix ? Avec quelle marge ? Qui paiera les prestations de suivi et d’adaptation ?
L’ouverture d’une boîte de pandore dont l’opticien sera une nouvelle fois le tartuffe ?
À qui sera profitable une mesure de ce type hormis le fabricant et bien sûr l’utilisateur !?..