Le syndicat national représentatif des audioprothésistes (Unsaf) a rencontré Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé le 4 juillet dernier, avec le syndicat national de l'audition mutualiste (Synam), le Syndicat national des entreprises de l'audition (Synea) et le pôle audiologie du Syndicat national de l'industrie des technologies médical (Snitem).
Le thème principal de cette réunion demandée par l'Unsaf : aborder la mise en oeuvre du protocole d'accord signé le 13 juin dernier sur le « RAC 0 » et lister les questions restées en suspens. A cette occasion, « la ministre a réaffirmé son engagement dans l’accord et le soutien apporté à la filière », explique le syndicat.
Il confirme que les différents points devant encore être traités le seront rapidement, comme l’évolution de l’actuelle offre sans reste à charge pour les bénéficiaires de la CMU-C, les modalités de la future offre pour les bénéficiaires de l’ACS ou encore les niveaux de remboursements des Ocam en 2019 et 2020. « Par ailleurs, l’accord du 'reste à charge zéro' appelle à une refonte du devis pour plus de clarté et de transparence au bénéfice de l’ensemble des acteurs », fait savoir l'Unsaf.
Le syndicat souhaite également mettre un terme « aux publicités trompeuses et abusives ». Pour y parvenir, il invite Agnès Buzyn en marge du « RAC 0 », à encadrer la communication dans le secteur et à mettre en place des règles de bonnes pratiques construites avec la profession.
L'Unsaf a aussi proposé le lancement d'une étude sur l'évaluation de l'impact de la prise en charge des troubles auditifs liés au vieillissement sur la prévention du déclin cognitif, dans le cadre du volet recherche du futur Plan national de santé publique (PNSP). Et d'ajouter : « Le syndicat souhaite poursuivre et intensifier les échanges et le dialogue avec la ministre et ses services afin d’assurer les meilleures conditions possibles de mise en œuvre et de suivi de l’accord, dans l’intérêt des patients déficients auditifs et de la profession ».