Suite à notre article sur les contrôles de la DGCCRF et leur manque de précisions, le Rassemblement des opticiens de France (Rof) a souhaité réagir :
« Comme le relève Acuité, les chiffres publiés cette année ne montrent pas le détail les non-conformités relevées par la DGCCRF et le Rof ne peut que le déplorer.
Ce taux de 75 % recouvre en effet des non-conformités mineures (telles que la non-mention de Bloctel ou des coordonnées du médiateur de la consommation, ou même l'absence partielle d’informations sur les garanties légales), et très marginalement des non-conformités plus importantes, seulement 18 contrôles ayant donné lieu selon nos informations à des procès-verbaux pénaux sur l'ensemble des magasins contrôlés.
Lors d’une réunion d’échange en début d’année entre la DGCCRF et les syndicats d’opticiens, il est d’ailleurs apparu que globalement et en particulier sur le 100 % santé, moins de non-conformités avaient été relevées que lors de la précédente enquête.
Le devis normalisé est conforme dans l’immense majorité des cas, l’offre 100% santé est bien présente et présentée en magasin - comme le prouve d'ailleurs le taux de pénétration constant de 20% du 100% santé, d'après l'étude que nous avons commandée à Xerfi et présentée à la presse fin janvier.
Enfin, faut-il rappeler que le panel des opticiens contrôlés n’est pas du tout représentatif de la profession et inclut par construction, les opticiens ayant fait l’objet de signalements de la part des consommateurs ?
La profession des opticiens est aujourd’hui très largement engagée dans la lutte contre la fraude - comme le montrent entre autres les travaux menés par le Rof pour une solution de blockchain.
Les partenaires des opticiens, leurs fournisseurs, mais aussi les Ocams, principaux financeurs des équipements, en sont parfaitement informés - le Rof leur tend d'ailleurs la main pour une poursuite de travaux en commun ».