Les résultats du questionnaire envoyé en juin 2001 par l'AOF (Association Française d'Optométrie) à 7 900 points de vente vient d'être rendu public. Les cinq questions pouvaient recevoir des réponses multiples. Le taux de réponse des membres de l'AOF (13,6%) reste dans le pourcentage de leur représentation nationale (12,7% des sondés).
- Le niveau BTS ne semble satisfaisant qu'à un opticien sur trois alors que plus de la moitié estiment ce niveau insuffisant et qu'une formation universitaire est souhaitable.
- Pour plus de 90 % de ceux qui ont répondu, l'examen de vue et l'adaptation des lentilles font partie du champ d'activité de l'opticien, la prise en charge de la basse vision étant plébiscitée par 79 % des interrogés.
- 85 % estiment que l'opticien doit être indépendant, notamment de la prescription médicale pour les verres et les lentilles. Le même nombre estimerait nécessaire d'avoir un diplômé par tranche de chiffre d'affaires.
- 74 % souhaitent une évolution de la profession vers l'optométrie et une dénomination d'opticien-optométriste.
- 90 % pratiquent des examens visuels, et 70% des adaptations de lentilles de contact. Plus d'un tiers se charge de la basse vision et 20 % font payer les prestations d'optométrie.
Toutefois, le nombre de retours (7 % seulement des interrogés) et la formulation des réponses du questionnaire (très orientée en faveur de cette activité) font que le résultat de l'enquête est fondé sur ceux qui manifestent un intérêt certain pour l'optométrie et pas forcément sur une volonté "nationale" des opticiens.