Ils sont dix ! Dix opticiens passionnés par leur métier et pour qui les mots de qualité, engagement, écoute ou sens éthique ont encore un sens. Comme chaque année, le Sidol (Syndicat des Importateurs et Distributeurs en Optique Lunetterie) décernera le 15 juin prochain le prix de « l'Opticien de l'Année » à un professionnel de notre secteur. Alors qui sera l'heureux élu ? Le grand gagnant se cache parmi eux :
- Jean-François Bracq
- Thierry Caillat
- François Demonchy
- Christine Dohen
- Benoît Hut
- Catherine et Didier Lamarche
- Rodolphe Linage
- Frédéric Narassiguin
- Fabrice Olivier
- Jérôme Tondeur
Acuité vous propose une série de portraits de ces opticiens. Découvrez les trois premiers :
Jean-François Bracq, Christine Dohen et Benoît Hut.
Jean-François Bracq (72), 53 ans
Diplômé en 1984 de l'AEPO et détenteur du diplôme d’Etat d’audioprothésiste (Paris), Jean-François Bracq est à la tête d’une équipe d’une soixantaine de personnes dans ses magasins sous enseigne Optic 2000 et Maison Bracq. « Ca doit être la 3e ou 4e fois que je suis nominé, mais c’est toujours une grande fierté et un immense plaisir ». Dans un métier qu’il juge passionnant, l’opticien aime innover, être à l’écoute des clients, comprendre leurs besoins. « Il n’y a pas de routine. Il faut savoir s’adapter aux évolutions du métier et à des consommateurs mouvants ». S’il estime le contexte morose, Jean-François Bracq dit avoir toujours autant d’enthousiasme à exercer son métier. Et pour rester attentif aux transformations et partager avec ses équipes les tracas du quotidien, l’opticien est très souvent présent en magasin. Il compte 19 points de vente dans la région du Mans.
Christine Dohen (55), 54 ans
Le parcours de Christine Dohen n’est pas un long fleuve tranquille. Diplômé en 1986, elle exerce son métier d’opticienne dans plusieurs magasins avant d’être licenciée en 2013. Par amour du métier, elle décide de relever les manches et d’ouvrir son propre magasin indépendant. « En janvier 2014, Optic Meuse Grand Sud ouvrait à Bar-le-Duc ». Affiliée à aucun réseau et s’appuyant sur la centrale d’achat Luz, Christine Dohen dit « oser la qualité ». « Le client est mon moteur et mon choix de proposer des produits de qualité rencontre l’adhésion ». A la rentrée, elle devrait embaucher un premier salarié pour l’épauler. « Quand j’ai appris ma nomination, j’étais vraiment très surprise. J’ai même cru à une blague. C’est une immense fierté et aussi une belle revanche personnelle ». Impressionnée face aux autres opticiens nominés, l’opticienne pense que c’est sa pugnacité et sa passion qui lui valent aujourd’hui d’être dans ce top 10.
Benoît Hut (41 et 28), 58 ans
Benoît Hut a fait son apprentissage chez les Frères Lissac au début des années 1980 avant de tenir le premier magasin Grand Optical à La Défense. Désireux de revenir sur ses terres d’origine, il s’installe à Vendôme puis essaime à Blois, Montoire-sur-le-Loir et Châteaudun. « Aujourd’hui, je gère trois magasins Optic 2000, un magasin Lissac et un magasin Grand Optical avec une équipe de 29 personnes ». Après s’être beaucoup investi pour la profession et avoir été administrateur Optic 2000 pendant 8 ans, Benoît Hut s’est recentré sur ses points de vente pour s’occuper de ses clients et de ses collaborateurs. « Face aux évolutions du métier, il faut être présent sur le terrain, au contact des clients, et travailler la relation ». Dans une sélection qui ne regroupe que « des personnes de qualité », l’opticien affiche à la fois sa surprise et une grande fierté.