Sparing Vision compte de nouveaux investisseurs. Fondée en 2016, la biotech française, qui émane de l’Institut de la Vision, développe un médicament destiné à stopper la progression de la rétinite pigmentaire. La maladie touche plus de 40 000 personnes en France et 2 millions dans le monde.
44,5 millions d’euros
Son médicament, le SPVN06, toujours en préclinique, Sparing Vision va donc bénéficier de nouveaux fonds. 44,5 millions d’euros ont été réunis lors d’un tour de table auquel ont participé le fonds d’investissement français Jeito Capital et des investisseurs européens (4 bio Capital, UPMC Enterprises et Ysios Capital).
Étaient également présents Bpifrance et Foundation Fighting Blindness, déjà au rendez-vous en 2016. À l’époque, et avec la Fondation Voir et Entendre, ils avaient rassemblé 15,5 millions d’euros lors d’un premier tour de table.
Un médicament pour traiter toutes les mutations de la maladie
Ces nouveaux fonds vont aider à finaliser la production du premier lot clinique du SPVN06. Ce qui rend le médicament de Sparing Vision unique est qu’il permet de lutter contre la maladie peu importe sa mutation génétique. Et il y en a 65 de répertoriées. Alors que le Luxturna, seul médicament pour traiter la rétinite pigmentaire reconnu à ce jour, ne concerne qu’un gène et ne peut donc traiter que 2% des patients.
Sparing Vision compte lancer une première étude chez l’homme en 2021, avec une mise sur le marché espérée pour 2024.