Dans l’objectif d’adapter au mieux le traitement à chaque patient atteint de DMLA, Novartis vient d’obtenir un nouveau libellé d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour le Lucentis. Ce sont des années de pratique et d’études qui ont permis de personnaliser le texte, qui offre désormais plus de flexibilité à l’ophtalmologiste dans le suivi de ses patients.
« En moyenne et pour une personne, nous administrons 5 à 6 injections par an mais l’évolution du traitement dépend du suivi, explique le Pr. Éric Souied, chef du service d'ophtalmologie à l'hôpital intercommunal de Créteil. Or, il est essentiel de respecter l’AMM, qui jusqu’à aujourd’hui indiquait que le traitement doit être administré une fois par mois et poursuivi jusqu’à ce que l’acuité visuelle maximale soit atteinte ».
Novartis a alors travaillé sur une approche personnalisée permettant aux patients d’être traités seulement quand cela s’avère nécessaire. Ainsi, trois étapes ont été définies dans le suivi de la pathologie :
1- initiation avec une injection par mois très rapidement ;
2- intervalle de suivi et de traitement qui doivent être déterminés par le patient et basés sur l'activité de la maladie, évaluée par l'acuité visuelle et ou des critères anatomiques ;
3 - critères de suivi et de traitement déterminés par l’ophtalmologiste, pouvant inclure des examens cliniques et des tests fonctionnels ou techniques d'imagerie.
« Nous sommes très fiers que la France ait pu faire bouger les choses pour le traitement de la DMLA », s’enthousiasme le Pr. Souied.