La vente de lunettes sur Internet peine à décoller. D'ailleurs, Marc Simoncini a abandonné la position de pure-player au profit de cross-canal avec des magasins Sensee à Paris et Marseille.
Loin d’être découragés, Fadi Farah et Jean Polier cofondateur du site de vente en ligne Easy-verres, ont mis en place le 23 septembre, une offre de lunettes sans reste à charge.
Testé depuis avril dernier, auprès des adhérents de la MGEN et d’UNEO, le dispositif a été étendu à d’autres mutuelles telles que Alptis, Apicil, Axa, CCMO, Humanis, M comme Mutuelle ou encore la Mutuelle Générale. « Nous testons ce service depuis quatre mois auprès de deux mutuelles, la MGEN et l’UNEO (respectivement pour les membres de l’Education nationale et les militaires, ndlr) et, fort des résultats obtenus, l’étendons aujourd’hui à une vingtaine de mutuelles partenaires, représentant 20 millions de bénéficiaires potentiels à ce jour », souligne à acuite.fr Fadi Farah.
Qu'apporte le site ? Sur le site Easy-verres, le porteur sélectionne l’offre « lunettes pour 0 € ». Choisit sa mutuelle pour le tiers payant en ligne avant de compléter ses informations personnelles et d’envoyer son ordonnance par mail ou par courrier.
En fonction de son contrat, le client accède à un magasin virtuel personnalisé comprenant entre 100 et 350 montures Luxottica, Safilo et des lunettes sans marque. Côté verrier, le site travaille particulièrement avec la marque Kodak et Signet Armorlite. Et, si la facture dépasse les seuils remboursés par la complémentaire, « Easy-verres s'engage à faire un geste réduisant la somme à zéro ». Quatre ans et demi de travail ont été nécessaires pour réaliser le système informatique permettant d'adapter l'offre au contrat de l'assuré. Après la sélection, un kit comprenant ses lunettes et ses verres est envoyé au domicile du porteur. Il doit se rendre en magasin pour la prise de mesures.
Dernière étape : le montage chez l’un des 800 opticiens partenaires d’Easy-verres, sans coût supplémentaire. Le professionnel est rémunéré entre 85 et 90 euros TTC pour l’équipement.
Autre possibilité : se faire envoyer ses lunettes « prêtes à l’emploi directement », si la personne ne souhaite pas se déplacer.
Avec ce modèle économique, Easy-verres « se veut complémentaire aux réseaux de soins », selon Fadi Farah. Et de poursuivre : « nous sommes convaincus qu’Internet peut prendre 5% de part de marché et notre objectif est d’en avoir une bonne partie ».
La vraie question aujourd'hui est, qu'est qui empêche c'est journaliste de faire leur métier d'investigation? On peut commencer par leur dire qu'un opticien-lunetier n'est pas un marchand de prix.
Enfin une voie royale pour les opticiens qui veulent s'installer : repérer un cordonnier-serrurier qui ferme et installer dans son local une meuleuse et une chaufferette. Ensuite plus qu'à attendre les clients easy-verres.
Peu de dépenses effectuées, des pigeons pour faire les montages. On dirait le même concept finalement que le franchisé et le franchiseur, faire signer mais ne pas s'engager.
Ces concepts ne seront jamais l'avenir, mais cet acharnement sur notre profession risque de rendre l'année 2017 assez compliquée tant en terme d'achat cf silmo assez morose qu'en terme de marges... Pour en discuter avec des confrères.
PS: Spécial dédicace à une chaîne TV (que je ne siterai pas mais qui pour indice est trouvable sur la touche 6 de la télécommande) qui parle de lunettes gratuites... Non, Non, Non!!! vous payez quand même votre mutuelle, et le tiers payant s'applique!! On n'est pas à Disneyland!!!
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