Après François Hollande, c'est Nicolas Sarkozy qui répond à l'interpellation du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) sur la situation de la filière de santé visuelle en France. Dans un courrier daté d'hier 26 avril, Guillaume Lambert, directeur de campagne du président candidat, explique que celui-ci « veut poursuivre le plan mis en oeuvre depuis 2007 destiné à faciliter, en accord avec les ophtalmologistes, le transfert d'actes vers les orthoptistes ». « Il souhaite, pour ces professions paramédicales, que des formations soient développées par les universités pour permettre le développement de pratiques avancées.
Les délégations de tâches vers les opticiens absentes du projet
En revanche, la possibilité, pour les opticiens, de prescrire des lunettes et des lentilles (corollaire d'une éventuelle reconnaissance de l'opticien-optométriste) ne semble pas dans les projets de Nicolas Sarkozy : « Concernant le maintien du principe de séparation entre les activités de prescription et celles de vente dans le domaine de la vue, il continuera à la soutenir avec la plus grande vigueur », affirme son directeur de campagne. Enfin, au-delà du transfert d'actes vers les orthoptistes en pratiques avancées, il émet l'idée que « les autres médecins - médecins généralistes, médecins de prévention - viennent en soutien pour toutes les activités de dépistage et de suivi ».
Retrouvez ici le courrier de la réponse intégrale de Guillaume Lambert, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, en PDF.