Le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, avec 349 voix pour et 172 voix contre, hier, mardi 26 mars. Le texte concerne aussi bien les études de santé que la pratique médicale.
Parmi les mesures phares de ce plan santé : la suppression du numerus clausus dès 2020 et de la première année commune aux études de santé (Paces). L’objectif : « augmenter de 20% environ » le nombre de médecins formés selon Agnès Buzyn.
Parmi les autres mesures, le projet de loi habilite les pharmaciens à délivrer, sous certaines conditions protocolisées par la Haute Autorité de santé, des médicaments normalement sous ordonnance en cas de pathologies bénignes comme des cystites aiguës ou des angines.
La loi crée également le métier d’assistant médical afin de libérer du « temps médical ». Les contours de cette nouvelle profession doivent être définis par la négociation entre les syndicats de médecins libéraux et la Sécurité sociale.
Pour ce texte, la prochaine étape aura lieu mi-mai. Il sera soumis au vote du Sénat, en vue d’une adoption définitive avant fin juillet.