Des verres à intelligence biométrique, appelés B.I.G Vision

Des verres à intelligence biométrique, appelés B.I.G Vision

Le verrier allemand prend en compte la forme et la taille de l’œil dans la fabrication des verres à intelligence biométrique, appelés B.I.G Vision (Biometric Intelligent Glasses). Ces points de données sont ensuite intégrés directement dans le calcul des verres. « Un processus de fabrication qui garantit une précision au micromètre près », assure Rodenstock.

« Le centre de vision nette de chaque œil est défini précisément »

Concrètement, à partir des mesures prises par l’opticien via l’appareil Dneye Scanner 2 : réfraction, tonométrie, topographie ou encore pachymétrie, le verrier réalise un calcul biométrique. « Toutes les valeurs sont intégrées dans le calcul du verre, pour offrir au porteur le plus haut niveau d’individualisation », a confié à acuite.fr Arnaud Teissier, directeur marketing et partenariats Santé chez Rodenstock, lors de l’Opti Munich 2020. « Ce modèle d’œil biométrique nous permet de définir précisément le centre de vision nette de chaque œil. Résultat : les porteurs bénéficient de la meilleure qualité de vision possible à toutes distances, dans tous les angles de regard, même dans les zones périphériques du verre. »

Lancé mondialement depuis le mois de mars, en France y compris, B.I.G Vision offre ainsi jusqu’à 40% de vision plus nette à des distances proches et intermédiaires ainsi qu’un champ de vision plus large de 8,5 degrés en vision de près.

Pourquoi l’utilisation de données biométriques ?

Le verrier prend en compte que « nous voyons avec notre cerveau et pas uniquement avec nos yeux. Or une pensée unique contrôle depuis trop longtemps le monde des verres progressifs. Elle est basée sur une prise en compte partielle des mesures oculaires et l’abstraction du rôle du cerveau ». Pour Rodenstock, cette approximation conduit « 98% des porteurs de verres progressifs dans le monde à utiliser des verres qui ne correspondent pas précisément à l’anatomie de leurs yeux ».