Après avoir été assigné en justice par le Rassemblement des opticiens de France (Rof) pour dénigrement de la profession d’opticien, Carte Blanche Partenaires vient de réagir.
Interrogé par Acuité, le réseau de soins estime qu’il s’agit « d'abord et avant tout d'une incompréhension » avec le Rof. Et souhaite « instaurer un dialogue constructif avec le syndicat ». « Contrairement à ce que communique le Rof, nous n’avons jamais indiqué que ‘tous les opticiens sont des fraudeurs‘ mais tout simplement que, derrière chacune des 2,5 millions de prises en charge optiques gérées par Carte Blanche Partenaires, peut, potentiellement, se trouver une fraude. D’où la nécessité de contrôler », explique son directeur général, Jean-François Tripodi.
Dans un communiqué de presse, Carte Blanche Partenaires précise que la fraude a diminué dans l’optique : « Comme l’a indiqué le Rof dans son communiqué de presse du 8 avril, notre scanner montre qu’entre les données de l’UFC Que Choisir de 2014 et les nôtres de 2018, les opticiens dans leur ensemble ont su œuvrer pour que la fraude recule ».
En dépit de l’assignation en cours, le directeur général de Carte Blanche Partenaires insiste sur sa volonté de mener ensemble avec les opticiens le combat sur la fraude dans un esprit constructif. « A l’heure du reste à charge zéro, nous avons tout à gagner à améliorer nos pratiques et à croiser nos expertises. De plus, l’optique peut et doit être un exemple pour l’ensemble des acteurs du système de santé français en montrant qu’elle est d’abord au service des personnes touchées par les troubles de la vision », conclut Jean-François Tripodi.