Le service minimum de permanence des soins optiques, basé sur le volontariat des opticiens, est disponible à partir de ce mercredi 25 mars. Vous pouvez y accéder via le site www.urgenceopticien.fr
Comme nous vous l’avions indiqué, les 3 syndicats (Fnof, Rof, Synom) ont élaboré un plan de service minimum, qui a été validé par le ministère des Solidarités et de la Santé pour « répondre aux besoins urgents de la population ». Il sera encadré de procédures strictes pour protéger la santé des clients et du personnel des magasins d’optique.
Près de 350 magasins référencés
Ce service minimum, qui comprend aujourd’hui près de 350 magasins, couvre « quasiment tous les départements et assure l’accès à un opticien au moins une matinée par semaine ».
Point important : seuls les opticiens pouvant mettre en place les gestes barrière et ayant bénéficié d’une information sur les règles de sécurité et sur l’utilisation des gants et masques ont été référencés. Les patients pourront trouver les coordonnées du magasin le plus proche de chez eux sur le site www.urgenceopticien.fr
Une prise de rendez-vous au préalable
Les clients pourront bénéficier de services uniquement pour les cas suivants :
- Prise en charge prioritaire des personnels soignants et des personnels d’astreinte dans le cadre du plan Covid-19.
- Renouvellement des équipements cassés ou perdus si ce renouvellement satisfait au caractère d’urgence.
- Renouvellement des équipements inadaptés uniquement sur nouvelle ordonnance médicale spécifiant le caractère d’urgence.
L’accès aux magasins se fera uniquement sur rendez-vous. « Lors d’un entretien préalable, l’opticien de chaque point de vente évaluera l'urgence de la demande et proposera un rendez-vous au client si celui-ci entre dans un des cas listés précédemment », font savoir les syndicats.
Par conséquent certains services, « non recommandés dans le contexte actuel, ne pourront pas être rendus » :
- Délivrance de produits d’entretien de lentilles et adaptation : « la contactologie étant une activité à risque dans le cadre de la transmission du Covid-19 (manipulation, contact, conjonctivite), nous ne recommandons pas la délivrance de lentilles de contact, de produits d’entretien, et ce même dans le cas simple d’un renouvellement d’ordonnance », expliquent les syndicats.
- L’examen de vue, qui ne répond pas à une absolue nécessité.
Il convient aussi de préciser « que l’acte de première intention sera le remplacement à l’identique ou le dépannage de l’équipement cassé / perdu / ou défectueux ».
Planning tournant et accueil des clients un par un
En outre, l’ouverture de ce service minimum sera limitée à quelques heures par jour et par semaine, sur la base d’un planning tournant au sein de la zone considérée. Les opticiens, « qui accueilleront les clients dans le cadre de ce service d’urgence sont invités à n’ouvrir les magasins que dans le cas où c’est indispensable, à ne pas entrer en contact avec plus de 5 personnes par jour, à mettre en place les mesures barrières dont la désinfection des montures, verres et matériels, et à accueillir les patients sur rendez-vous un par un ».
Le service minimum pourra fonctionner de manière optimale pendant les 2 prochaines semaines. « Passé ce délai, et sans dotation de matériels de protection de la part du gouvernement ou de donateurs, il devra basculer en mode dégradé », concluent les syndicats.
Qu'est ce qui prévaut aujourd'hui : le décret autorisant les opticiens à ouvrir ou la demande de service minimum, puisque quand je lis vos messages, il apparait que des confrères ouvrent de manière normale.
Est ce que les magasins de galerie peuvent ouvrir ou pas, même juste pour le service d'urgence et sous quelles conditions ? (étant donné que les parapharmacies en galerie, elles, restent ouvertes on peut se poser la question)
Je ne cherche pas à savoir si le magasin dans lequel je travaille peut ouvrir mais surtout à communiquer à ma direction les "vraies" informations, et à protéger mon équipe du mieux que je le pourrai.
Merci d'avance pour vos retours et bon courage à tous
Est ce obligatoire de s'inscrire sur le site [...] ?
[...]
Par contre pour tout verre de fabrication, c'est fini, il est impossible de dépanner un patient.
Pas de service minimum apparement chez Atol, ils ouvrent tous tranquillement...
2/ pourquoi ne donnent-ils pas ce matériel aux soignants (infirmers(ières), médecins, aides soignants...) qui en manquent cruellement!
Gérons les priorités!!
je fais partis des opticiens qui sont volontaire et qui on quelques masques FPP2.
Pour répondre à vos questions :
1/ Mon stock est ce qu'il me reste d'un paquet que j'avais utilisé lors de travaux chez moi il y a quelques mois (il m'en reste une trentaine).
2/ Impossible de les donner pour deux raisons extrêments logiques et simples, qui tombent sous le sens :
- Les sachets on déjà été ouvert (les masques sont regroupés dans des sachets de 40 untités par exemple) donc les pharmacies ne les récupères pas par peur de contaminations
- Comme les sachets sont ouvert, aucune garantie de traçabilité.
Beauoup de personnes utilisent le FPP2 et pas seulement pour des raisons de santé, j'en ai même vu chez Leroy Merlin. Donc rien d'étonnant à ce qu'il y en ai chez un peu tout le monde. Cependant, comme pour nos lentilles une fois la boite ouverte imposible de la rendre !
Je ne comprend pas le déferlement de haine qu'on mes confrères sur les opticiens ce portant volontaire pour ouvrir.
NOUS NE LE FAISONS PAS POUR GAGNER DE L'ARGENT !
On parle de casse, pas d'un changement de plaquettes ou d'un nettoyage !
->Comment vas faire un médecin presbyte qui casse ses lunettes si tout les magasins ont fermés ? Il se met en arrêt de travail ?
->Une infirmière qui c'est pris une claque en Ehpad par une personne agée, ces lunettes sont tordus, elle fait quoi ? Reste chez elle ?
->Un conducteur poids lourd de chez Leclerc qui a cause d'un carton, à sa branche plié, qui est à 300km de chez lui, qui ne peut plus conduire car celui lui donne des maux de tête. Il fait quoi ?
->Une personne agée qui c'est encore assise sur ses lunettes et qui à cause de cela risque de tomber en voulant faire sa cuisine ?
Le comble c'est que les exemples que je viens de cité on les a tous eux en magasin, sans exceptions, à un moment ou un autre dans notre carière.
Oui il y a le COVID-19 mais les petits lutins des tables de nuit continue à casser les lunettes ! La vie continue avec leur lots d'aléa et d'accidents aussi bénin soit ils !
S'il n'y a pas un système d'opticien de garde durant les 6 semaines total qui s'annonce, on risque de faire diminuer le nombre d'acteur important pour conbattre le COVID-19 ! Même si la casse des lunettes faite diminuer que de 1% ou même 0.1% qualité des soins c'est déjà de trop !
Je le redis, nous ne sommes pas la pour gagner de l'argent ou piquer les clients du voisin.
C'est un service minimum de 4h par semaine par magasin ! En plein confinement avec controle de police, c'est vrai que l'on va se faire un max de blé, vous avez raison !
Comme toujours, il y aura toujours un con qui ouvrira seulement pour se faire plus de tune, ce mec est un blaireau. Est-ce une raisons pour ne rien faire ?
Nous avons des protections que nous ne pouvons pas donner, nous avons un sens du devoir, nous sommes conscient des risques et nous sommes volontaire.
Nous sommes professionel de santé, et c'est le moment de le prouver à la population et au gouvernement !
Comme vous le dites si bien, le service minimum est on ne peut plus important, et ce n'est en rien une manière de développer son CA. C'est au contraire la première fois que des opticiens assument pleinement leur rôle de professionnel de santé et ne se cantonnent pas à un rôle de vendeur de lunettes.
Moi-même qui milite pour une fermeture complète , j'ai souvent dit ici que j'ai laissé mon mail pour les situations urgentes et qui nécessite analyse.
Ca revient finalement à ce système "d'urgence" qui est très bien je trouve. ( client gérés, possibilité de tout prévoir etc..).
Il y a différence entre venir proposer un service pour une urgence importante et savoir exactement pur qui on se déplace , et ouvrir toute la journée en attendant le chalant et se taper des remplacements de plaquettes ou de vis..