Du 18 au 24 novembre 2024 se tient la semaine nationale de la myopie mais également la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH).

Alors que la majorité des personnes dyslexiques rencontrent des difficultés d’apprentissage à l’école, leur insertion professionnelle demeure souvent marquée par la stigmatisation et des obstacles difficiles à surmonter. 

La coopérative des opticiens Atol propose depuis plusieurs années les lunettes Lexilens facilitant la lecture pour les personnes dyslexiques, adoptées par 6 000 utilisateurs aujourd'hui. 

Accompagner les dyslexiques dans leur environnement professionnel

Capitalisant sur cette expertise, Atol s’est lancé un nouveau défi : celui d’accompagner les collaborateurs dyslexiques, spécifiquement dans leur milieu professionnel, et favoriser leur inclusion.

 

atol_lexilens_cocacola.pngSylvain Baffard, en charge du développement de Lexilens chez Atol, a déjà sensibilisé près de 150 000 collaborateurs de PME mais aussi de grands groupes comme Décathlon ou Coca Cola. Ces interventions permettent d’identifier les salariés souffrant de troubles dys et de proposer un accompagnement sur-mesure.

 

« À l’occasion de ces déplacements au sein des entreprises, nous allons plus loin dans les sujets abordés en proposant des moments de santé visuelle. Nous abordons ainsi d’autres troubles que la dyslexie comme la myopie, l’hypermétropie, les migraines ophtalmiques ou encore les fatigues oculaires, les glaucomes ou le daltonisme, voir même ceux en lien avec l’audition.

Ils font l’objet d’échanges et de réflexions avec les services RH et les collaborateurs qui en souffrent pour définir les meilleures solutions à mettre en œuvre » précise Sylvain Baffard.

D'autres partenariats en cours

Aux côtés de la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Île-de-France et de la Caisse d’Épargne IDF, Atol soutient ainsi de nombreux apprentis dyslexiques. Aussi, un partenariat avec le groupe d'écoles de commerce Compétences et Développement permet à 40 étudiants de tester Lexilens sur deux sites pilotes (Lyon et Montpellier). Si les résultats sont confirmés, cette technologie pourrait être déployée sur l’ensemble des 27 campus du groupe.