Depuis le 18 septembre 2014, les ophtalmologistes ont pour obligation d’indiquer l’écart pupillaire sur l’ordonnance de leurs patients. Pourtant, cette mesure, visant à ouvrir l‘optique à l’e-commerce et adoptée dans le cadre de la loi Hamon*, ne fait pas du tout l’unanimité chez les spécialistes. Plus récemment, un député socialiste notait qu’un certain nombre d’ophtalmologistes ne respecterait pas la nouvelle législation et qu’il faudrait alors « créer par décret une contravention en cette matière ».
Qu'en est-il réellement en cabinet ? Les spécialistes craignent-il des sanctions ? L’e-optique est-il un sujet abordé par les patients ? Acuité leur a posé la question lors du 121ème congrès de la Société Française d’Ophtalmologie (SFO).
*Article L. 4134‑1 du code de la santé publique adopté dans le cadre de la loi relative à la consommation dite loi Hamon.
En mesurant : 32-28 ...