Après l'ouverture de son premier showroom connecté à Lille en août dernier, l'e-opticien L'Usine à Lunettes by Polette entend se développer davantage en magasins physiques. Après Sensee et Evioo, cet exemple prouve une fois de plus les limites du modèle pure player dans notre secteur.
Dans une interview au Journal du Net, Pauline Cousseau, cofondatrice de Polette, explique avoir enregistré "45 millions d'euros de ventes en 2015". Un résultat qui a crû "d'environ 30% en 2016". "Nous voulons doubler notre chiffre d'affaires dans les deux prochaines années mais notre objectif est surtout un projet : créer une image de marque, ouvrir 50 boutiques en Europe et pourquoi pas en Amérique du Nord, et devenir une référence en termes de lunettes de style. Nous voulons être le Zara de la lunette", précise la dirigeante.
Showroom connecté de Lille
Du côté des magasins, l'Usine à Lunettes by Polette compte aujourd'hui cinq showrooms : "deux à Amsterdam, un à Utrecht, un à Djakarta où nous testons un marché intéressant et un à Lille". En 2017, de nouveaux points de vente devraient voir le jour notamment dans l'Hexagone, dans trois ou quatre grandes villes dont Paris. "Nous allons aussi en ouvrir de nouveaux en Hollande, notre deuxième marché après la France. Et nous visons l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et Londres", souligne Pauline Cousseau.
Sans stock, ces showrooms permettent d’essayer 1 000 montures (à partir de 6,99€) et de les commander pour être livré en boutique ou à domicile. Le processus d’achat repose sur un système de QR Code apposé sur les modèles : le client le scanne, et procède à sa commande directement depuis son Smartphone ou une tablette mise à sa disposition.
Showroom connecté de Lille