Une enquête nationale accessible à l’ensemble des professionnels de la vision (opticiens, optométristes, orthoptistes et ophtalmologistes) a été lancée il y a quelques mois, par l’Association des Optométristes de France (AOF). Acuité vous dévoile les résultats.

L’étude a rassemblé plus de 2 000 participants, la majorité étant des opticiens (55,4%), des optométristes (35,6%) et des orthoptistes (7,6%). Les réponses des ophtalmologistes qui ont faiblement participé (1,1%) ne sont pas publiées.

Principal sujet de préoccupation des opticiens propriétaires de magasin : les réseaux de soins. On retrouve également la dynamique du marché de l’optique, les évolutions législatives/nouvelles prérogatives, en 4e position le nombre de nouveaux diplômés et en 5e le niveau de remboursement.

Les salariés partagent l’inquiétude des réseaux, mais dans une moindre mesure. Leurs priorités : les évolutions législatives/nouvelles prérogatives, la dynamique du marché de l’optique, la formation et les salaires.

3,5 réseaux de soins par point de vente

Sans surprise, cette enquête met en exergue que les opticiens sont défavorables aux réseaux de soins.

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Leur perception est négative mais le magasin, dans lequel ils exercent, a souscrit pour 73% à des réseaux ouverts ou fermés. Plus globalement, chaque point de vente adhère en moyenne à 3,5 réseaux de soins.

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 « Comme l’a parfaitement illustré le rapport Igas, les relations entre les réseaux de soins et les opticiens sont déséquilibrées. Les obligations de l’un sont dérisoires quand celles de l’autre sont extrêmement lourdes et sans possibilité de recours », commente Yannick Dyant, président de l’Association des Optométristes de France (AOF).

65% des opticiens sont ainsi favorables à une évaluation de cette situation, à défaut « de ne pouvoir faire disparaître les réseaux de soins ». Seuls 6,7% d’entre eux ne souhaitent pas d’encadrement des appels d’offre et 28% ne se prononcent pas.