Une étude Ipsos, commandée par EssilorLuxottica et présentée à Milan début décembre, montre que les parents italiens manquent d'informations sur les causes, les conséquences et les moyens de prévention de la myopie : 85% d'entre eux ne sont pas informés des solutions pour la ralentir.
Un manque de connaissances mis en évidence par les chiffres de l'enquête :
- 1 parent sur 3 ne sait pas définir clairement la myopie ;
- 50% des parents pensent avoir manqué une occasion de diagnostiquer la myopie à un stade précoce (le premier examen de la vue coïncide souvent avec l'entrée à l'école) ;
- 91% pensent que les lentilles résolvent le problème, 66% que le port de lunettes soigne la myopie, et 50% qu'un équipement représente un remède définitif.
Un enjeu de santé publique mondial
En 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être myope. En France, les chiffres sont à peine meilleurs qu'en Italie.
En mars 2024, une étude OpinionWay pour l'Asnav (Association nationale pour l’amélioration de la vue) dressait un bilan similaire au sujet de l'information des parents :
- 62% d'entre eux estiment être mal informés sur la myopie ;
- 72% d'entre eux se sentent mal informés sur les solutions de freination de la myopie.
Face à cet enjeu de santé, de plus en plus considéré comme une épidémie, l'IEMP a organisé la « Semaine nationale de la myopie » en novembre dernier. Au lancement de cette semaine, la Maison de la Chimie à Paris a accueilli les « États Généraux de la myopie », réunissant les acteurs de la filière visuelle qui se sont relayés pour dresser un état des lieux de la de myopie et des moyens d’agir pour la ralentir.
L'occasion de rappeler l’importance cruciale du rôle de l'opticien dans l'information et la sensibilisation auprès des clients, afin d'améliorer la prévention auprès des familles.