En parallèle du référé du Rof (Rassemblement des Opticiens de France) à l'encontre de l'UFC-Que Choisir, des opticiens ont lancé une pétition pour réclamer le "retrait immédiat" du comparateur de devis optique mis en ligne mi-janvier. Ses auteurs, membres du groupe Facebook #JusticePourLesOpticiens, estiment qu'il s'agit d'un "outil de propagande et de mensonge".
Pour eux, cette pétition démontre que le combat n'est pas seulement "syndical et juridique". "C'est la réponse de professionnels humiliés", peut-on lire sur le site Internet du groupe.
Et d'expliquer : "Le comparateur de devis de l'UFC-Que Choisir réduit le métier d’opticien à celui de vendeurs de lunettes. Il oublie notre rôle médical, de conseils et les 162 minutes que nous passons en moyenne avec nos clients. Il dévalorise l’intégralité d’une profession reconnue pour son rôle majeur dans la santé visuelle".
Aussi, dans un billet du 31 janvier dernier, le président de l'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, s'est adressé directement à la profession, appelant les opticiens à aider l'organisme dans son "travail d’analyse, en donnant accès aux données aujourd’hui cachées" (prix, marges...). Un message perçu comme l'aveu de "la non-pertinence de son outil", par les auteurs de la pétition.
C'est pourquoi les opticiens demandent à l'association de consommateurs de "bien vouloir instantanément en suspendre la diffusion, et d’alerter tous les médias qui l’ont repris, de sa mise en sommeil".
Depuis le 2 février, 359 signatures ont été enregistrées.
Sans cela, soyez assurés qu'il ne bougeront pas la moindre oreille.