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Le Rassemblement des opticiens de France (Rof) a été débouté le 6 mars par le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris de sa demande de retrait du comparateur de devis de l’UFC-Que Choisir mis en ligne en janvier dernier, suite à une assignation en référé d’heure à heure entamée le 2 février dernier.

Selon le fil twitter de l’association de consommateurs, « la justice souligne que la seule vocation de ce comparateur est de renseigner sur une fourchette de prix et qu’il n’y a pas de violation de la réglementation des données personnelles ». Mais aussi que « l’information sur la précision de l’estimation est claire et suffisante, et que les données ne sont pas erronées ». « L’association, qui souhaite la plus grande transparence tarifaire possible dans ce secteur opaque, ne peut que se satisfaire que sa liberté d’information soit ainsi reconnue », conclut l’UFC-Que Choisir.

Contacté par Acuite.fr, le Rof précise de son côté que le juge s'est basé uniquement sur la forme, pas sur le fond. « Si le tribunal a estimé qu’il n’y a pas de trouble à l’ordre public, tous nos arguments n’ont pas été contredits et les erreurs du comparateur, que nous avons mises en évidence, n’ont pas été démontées », nous a confié André Balbi, son président. Le syndicat se laisse le temps d’étudier les possibilités de recours avant de communiquer officiellement sur le sujet.

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