Suite à notre news du 10 février relative au décret fixant les conditions particulières requises pour conclure un contrat de coopération pour les soins visuels, Acuité a demandé des précisions au Dr. Thierry Bour, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof). "Ce décret prend en compte 2 situations différentes : les contrats d'embauche et la possibilité de prendre des étudiants en orthoptie en stage. Ainsi, l'ensemble des ophtalmologistes sont concernés : ceux qui souhaitent engager un orthoptiste et les médecins qui en ont déjà un, pourront prendre des étudiants en stage, ce qui est positif", nous a t-il fait savoir.
Deux possibilités d'embauches selon les besoins du praticien : en contrat à durée indéterminée (CDI) ou en contrat à durée déterminée (CDD). Les durées de stages seraient quant à elles, de dix à douze semaines.
En revanche, le Dr. Thierry Bour regrette la non-rétroactivité de ces contrats individuels. "Nous avions demandé la rétroactivité au 1er janvier 2016 pour les médecins qui avaient déjà embauché, mais cela a été refusé par le conseil d'Etat", déplore-t-il.
Quid des modalités de mises en place de ces contrats et des montants de rémunérations ? "La volonté du ministère était de publier les contrats assez vite. Le décret pourrait donc intervenir d'ici quelques semaines", souligne le Dr. Thierry Bour.
Les contrats collectifs passés par des maisons de santé pluridisciplinaires ou des centres de santé devraient également voir le jour prochainement.
En dépit des protocoles de coopération ophtalmologistes/orthoptistes afin de développer le travail aidé pour faciliter l'accès aux soins visuels, les attentes restent encore (trop) nombreuses. A titre d'exemple, 200 patients faisaient la queue vendredi 10 février, à l'hôpital de Loches (37) pour espérer un rendez-vous chez l'ophtalmologiste.
Pour réduire les délais d'attente, les opticiens ont aussi un rôle un jouer ! Le décret publié au Journal Officiel le 16 octobre dernier, renforce vos prérogatives dans le cadre d'un renouvellement d'équipement optique, tout en confirmant le décret de 2007. (voir notre news du 26/10/2016). A ce propos, vous appropriez-vous ce décret ? Répondez à notre sondage (colonne de droite).
l orthoptie est un métier à part entière , dont la définition est la rééducation et la réadaptation oculaire auquel il faut ajouter un rôle essentiel dans le dépistage des pathologies concernées.
Les voilà donc maintenant assistants médicaux ,assignés au réfractomètre automatique, en charge d'améliorer le rendement et la rentabilité du cabinet médical d'ophtalmologie, ce qui est infiniment mieux que la situation précédente qui consistait à faire tenir ce rôle à des personnes sans autre qualification que le secrétariat .
Outre le fait qu'il va falloir un sérieux complément de formation , notamment en réfraction et en optométrie dans le diplôme d'orthoptiste, quid du vrai métier d'orthoptiste , rééducateur .... il y en a déjà trop peu, , il risque d'y en avoir encore moins, et n'allez surtout pas nous faire croire qu'ils vont assumer ce rôle au sein du cabinet médical qui les emploiera comme salarié, ça pourrait faire rire.
il fallait dans l'urgence, asservir une profession pour aider les ophtalmos , voilà qui est fait et après moi le déluge.
"L'orthoptie consiste en des actes d'exploration, de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies de la fonction visuelle." Décret 2016-1670 du 5 décembre 2016 - [...]. De plus lors de la formation, la réfraction est au programme.