76% des Français portant un dispositif de correction ont déjà rencontré des difficultés pour prendre rendez-vous rapidement chez un ophtalmologiste et plus d’une personne sur 2 exprime des difficultés pour en trouver un proche de son domicile.*
Le développement des téléconsultations ophtalmologiques apparaît comme une bonne idée à une courte majorité de Français (60%, dont seulement 17% de « très bonne idée »). Les habitants des zones rurales, pourtant premiers concernés par les problèmes d’accessibilité, sont paradoxalement moins convaincus que la moyenne. La téléconsultation en ophtalmologie pourrait être envisagée par près de 4 Français sur 10, (Voir les résultats complets de l'étude ci-contre).
En parallèle de ce constat, l'enseigne Alain Afflelou dévoile son nouveau service de mise en relation entre patients et ophtalmologistes via un dispositif de téléconsultation.
Une première dans notre secteur
Pour bénéficier de cette facilité, le patient peut se rendre dans un magasin Alain Afflelou (sans rendez-vous préalable) et obtenir sa consultation à distance, souvent sans délai d’attente et en fonction de la disponibilité des ophtalmologistes. Ce service n’implique aucune obligation d’achat par la suite.
La salle d’examen est systématiquement équipée de matériel de dépistage qui offre la possibilité au praticien de détecter de possibles pathologies (comme la cataracte) et d’orienter si besoin le patient vers un cabinet pour une consultation en présentiel.
Une expérimentation réussie
Le 13 septembre, Anthony Afflelou nous avait confié que l’enseigne réalisait depuis une dizaine de mois des tests avec la plateforme Medadom dans 5 magasins (Venette (60), Péronne (80), Gournay-en-Bray (76), Sète (34) et Ibos (65)), et dont les résultats étaient "incroyables" avait-il expliqué avec enthousiasme. Ainsi l'enseigne Afflelou confirme sa volonté de déployer ce dispositif de télé-ophtalmologie au niveau national. 25 magasins au sein du réseau ont déjà signé pour intégrer la téléconsultation dans les mois à venir.
« Nous sommes la première enseigne d’optique en France à faciliter l’accès aux soins ophtalmologiques. Notre objectif est d’offrir au client un accès rapide et simplifié pour prendre rendez-vous avec un praticien dans les zones de déserts médicaux. Les premiers résultats sont très probants et la satisfaction client très forte, preuve que ce dispositif répond à un véritable besoin. 77% des Français perçoivent la téléconsultation en optique comme un levier pour permettre d’améliorer le système de soins optiques en France. Notre ambition est donc de déployer ce dispositif au niveau national, dans les zones de déserts médicaux », déclare Anthony Afflelou, directeur général du groupe Afflelou.
*D’après une étude Harris Interactive / Alain Afflelou réalisée en ligne du 5 au 7 octobre 2022 selon la méthode des quotas. Échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 819 personnes portent un dispositif de correction optique.
Au lieu d utiliser l arrivée de la télésante pour faciliter les relations avec les autres professionnels de santé, les cabines de telemedecine donnent le message que le "marchand de lunettes", en plus d être le secrétaire des ocam, est également le secrétaire des ophtas.
A cause de groupes comme Afflelou, les ophtas pourraient même obtenir gain de cause quand ils demandent que l opticien ne soit plus habilité à adapter une ordonnance et in fine a réaliser une réfraction. Ces télécabines suffiraient a remplacer son expertise.
Ces télécabines coûtent une fortune. L État doit se dire qu il a raison de s intéresser aux marges arrières complexes existant entre nos fournisseurs et les grosses structures d achat. Leur adhesion massive aux réseaux de soins et maintenant leur capacité à financer de telles cabines pose questions !
Ils pourraient aller sur la pente du compérage. Il y a un risque de coalition d intérêts dans cette privatisation du système de santé. Ces télécabines devraient être placées dans des maisons de santé gérées par la collectivité. Mais qui accepterait de payer pour elles en dehors des opticiens ?
La société qui les loue à l opticien à intérêt à ce que ses clients y trouvent un retour sur investissement si elle veut garantir sa propre pérennité économique.
L opticien paye pour cet équipement. Il voudra donc compenser cet investissement non philanthropique par un volume de prescriptions lunettes.
La liberté pour le patient de profiter de ce service sans dépendre ensuite de l opticien est fragile. Qu adviendra t il des magasins qui ne se doteraient pas d un tel systeme ?
On peut aussi se demander si ces services ne seront pas monnayés auprès des assureurs dans une logique de contrôle du parcours de santé.
Tout ceci indique que ce système n est pas sain. Il ne doit pas être construit ainsi.
L État doit mettre un stop à ces dérives que ce soit télécabines ou camions mobiles anarchiques. Le système de santé a besoin d être réformé mais avec une vision d ensemble et a long terme.
Le métier d'opticien n'attire plus et le niveau dans les magasins d'optique est en chute libre.
Pénurie de diplômés, qui va donc faire des examens de vue ?
D'autant plus que l'optométrie n'a jamais vraiment existé en France.
Fallait que la profession "d'opticien-lunetier" se concerte et se réforme de l'intérieur mais ça parait déjà trop tard...
Maintenant toutes les autres enseignes vont suivre le pas.