Ces lunettes, munies de verres électroniques sont conçues pour faciliter la lecture des personnes dyslexiques, les aidant ainsi à mieux comprendre et mémoriser les informations. Annoncées en 2017 et primées dans la catégorie vision lors des Silmo d’or 2019, le retour d’expérience des utilisateurs était très attendu par Atol Les opticiens. Dans un communiqué de presse, l’enseigne a publié les résultats d’une étude menée auprès de 44 adultes et de 308 parents d’enfants de moins de 18 ans.
Plus de 9 personnes sur 10 satisfaites
Près de 8 personnes sur 10 ont porté ces lunettes régulièrement (23% de façon quotidienne et 31% 2 fois par semaine). 60% des enfants avaient entre 11 et 17 ans et 27% avaient moins de 11 ans.
92% des utilisateurs « ont constaté un changement de vie, dont près de la moitié nettement et très nettement, et notamment ceux qui les portent tous les jours ».
Ces lunettes ont été conçues pour être accessibles au plus grand nombre, et notamment aux enfants. Leur fonctionnement est donc très simple : l’utilisateur ou le parent télécharge une application sur son smartphone pour y connecter la monture via bluetooth. Ensuite, le porteur doit lire un texte avec différents réglages de vitesses pour trouver celui qui lui correspond. Une fois ces manipulations faites, Lexilens garde ces paramètres en mémoire et ne nécessite plus l’utilisation du smartphone.
Le fruit d’un travail collaboratif
Ces lunettes, conçues et fabriquées en France, ont été développées par la start-up française Abeye, incubée depuis 2018 par Atol Les opticiens. Elle travaille sur des projets en lien avec les objets connectés, les technologies médicales et l’intelligence artificielle. Cette technologie est le fruit des recherches de deux scientifiques de l’université de Rennes, Albert le Floch et Guy Ropars.
« Pour notre part, nous sommes persuadés que les collaborations interdisciplinaires représentent le meilleur moyen de progresser dans la connaissance de la dyslexie avec comme objectif commun de soulager les personnes dyslexiques (10% des enfants scolarisés en France et 4% des adultes) », se félicite Éric Plat, PDG d’Atol Les opticiens.
Si ca ne fonctionnait pas on n'en aurait pas vendu