10 jours après le début de la mobilisation des « gilets jaunes » à l'origine contre la hausse des taxes sur les carburants, les conséquences économiques du mouvement sont palpables. « Les évènements ont eu un impact sévère sur l’activité économique nationale, en métropole et dans certains départements d’outre-mer », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.
« Dans la grande distribution, la perte de chiffre d’affaires a été de 35% le samedi 17 novembre et de 18% le samedi 24 novembre. Dans la semaine, elle s'est échelonnée entre 8% et 15% », a-t-il fait savoir.
Des mesures d’aides
Pour compenser le manque à gagner pour les entreprises, Bruno Le Maire a annoncé la mise en œuvre de mesures spécifiques.
Tout d’abord, un étalement des échéances sociales et fiscales pourra être décidé entreprise par entreprise. De son côté, la ministre du Travail Muriel Pénicaud, étudiera « des mesures de chômage partiel pour toutes les sociétés qui pourraient en avoir besoin ».
Le gouvernement envisage également des autorisations supplémentaires d’ouverture le dimanche pour que les entreprises puissent rattraper les pertes de chiffre d’affaires.
Autres mesures annoncées : une accélération des procédures d’indemnisations par les assureurs et la mise en œuvre « des facilités de découverts par les banques pour les commerces ». Enfin, la banque publique Bpifrance relève de 40% à 70% ses garanties sur les crédits de trésorerie et accordera des facilités de paiement sur les remboursements de prêts.
Dans une prochaine News, retrouvez les témoignages de vos confrères qui dressent un bilan sur leur activité face à la mobilisation.